Nouvelles
La délégation
- à travers des chiffres de grévistes extrêmement forts, plusieurs fois, ce qui n’a pas suffi pour que le gouvernement revoie sa copie ;
- à travers des assemblées générales rassemblant beaucoup de grévistes qui, ainsi, décident de leur grève, de sa poursuite, des revendications et peuvent contrôler les négociations
C’est ainsi que lundi et mardi, à l’initiative des six fédérations syndicales dont
- du passage de 37 annuités et demi à 40, prélude à la suite de l’attaque contre l’ensemble des régimes de retraite en 2008.
- Des décotes.
- De la désindéxation des pensions par rapport aux salaires.
- De la mise en place d’un double statut qui pénaliserait les jeunes et futurs cheminots, ce qui signifie notamment le maintien pour tous du système de bonification.
Cette négociation à chaud, durant la grève, n’est pas une réunion comme une autre et ne peut être traitée comme telle.
Des dizaines de milliers de cheminots, demain matin, se réuniront en assemblées générales pour analyser ce qui en sortira, et prendront leurs décisions en conséquence, comme ils le font depuis huit jours.
La fédération
Une des forces de ce mouvement est son caractère unitaire.
Nous regrettons les appels à la reprise du travail lancés par certaines organisations syndicales en fin de semaine d’une part, hier et aujourd’hui d’autre part, car l’urgence est à maintenir la pression.
Pour autant, nous respectons toutes les positions, dans la mesure où elles sont clairement exprimées : elles correspondent à des orientations syndicales différentes.
Cette réunion doit, pour les grévistes, grâce à qui cette réunion existe, débouchait sur une réponse claire sur leurs revendications.
C’est ce que nous attendons.
Sur les évènements de ce matin, nous redisons que les cheminots, qui assurent tous les jours la sécurité des usagers, en connaissent trop l’importance pour s’adonner à des actes pouvant mettre en danger autrui.
La vraie question à se poser, c’est à qui profite ce genre d’évènement. Manifestement pas à celles et ceux dont la priorité est de poursuivre la lutte contre la contre-réforme du gouvernement.