Nouvelles
Anne Marie Idrac et Guillaume Pepy volent au secours de Xavier Bertrand et Nicolas Sarkozy.
La direction de la SNCF multiplie les effets d’annonce pour tenter d’affaiblir le mouvement de grève reconductible qui démarre à l’appel de 7 des 8 fédérations syndicales de cheminot-e-s le 13 novembre à 20 heures. Les dirigeants de la SNCF font le choix d’appuyer le gouvernement dans sa tentative de casser les régimes spéciaux de retraite, pour mieux préparer la phase suivante en 2008 : le passage de 40 à 41 annuités pour tous les salariés du pays.Mais ni A.M. Idrac, ni G. Pépy n’ont daigné assister à la réunion organisée vendredi 9 dans le cadre du préavis de grève national reconductible !
Gouvernement et patronat allongent la durée de cotisations pour réduire le montant des pensions des retraités. Ils veulent casser le système de retraite solidaire par répartition, pour imposer un système de « retraite par capitalisation », pour ceux qui pourront se la payer.
SUD-Rail, SUD RATP, SUD Energie, SUD Spectacles appellent à la grève reconductible à compter du 14 novembre, et la tenue d’assemblées générales où les grévistes décideront des suites de leur mouvement.
Les syndicats de l’union syndicale Solidaires refusent un retour en arrière d’un siècle au plan de la solidarité intergénérationnelle, contre quelques euros monnayés dans des conditions scandaleuses !
Comme en 1986, comme en 1995, comme lors de chaque grand mouvement, la direction de la SNCF essaie de diviser les cheminots en annonçant n’importe quoi, en proposant de discuter de choses qu’elles rejetaient jusque là, en dénonçant « l’irresponsabilité » des syndicats qui refusent de se coucher.
Comme en 1986, comme en 1995, comme lors de chaque grand mouvement, les cheminots montreront qu’ils sont responsables, déterminés, adultes, s’organiseront en assemblées générales, et ensemble nous empêcherons ces reculs sociaux réactionnaires.
La fédération des syndicats SUD-Rail salue la lutte des agents de conduite de la Deutsche Bahn, qui ne se contentent pas de quelques miettes et étaient de nouveau massivement en grève hier. La fédération des syndicats SUD-Rail note la mise en garde de nos camarades de la CGSP-Cheminots de Belgique qui menacent de se mettre en grève aussi, puisque la même remise en cause de leur retraite est envisagée.
La direction SNCF prétend négocier avec une organisation syndicale qui représente 3% des vois aux élections professionnelles. Direction et FGAAC se sont mis d’accord pour que les cheminots acceptent de travailler plus longtemps que leur contrat de travail ne le prévoit avec en échange une augmentation de salaire de 10 euros (et même moins pour tout ceux qui gagnent moins de 2000 euros mensuels en fin de carrière) pour les derniers mois de leur carrière. C’est lamentable, et la majorité des cheminots, agents de conduite compris, rejettent cette compromission.
La fédération des syndicats SUD-Rail ne demande pas au gouvernement de changer le cadre de sa réforme, mais soutient toutes celles et tous ceux qui luttent pour l’obliger à y renoncer, afin que s’ouvrent des négociations sur l’amélioration du régime de retraite de tous les salariés de ce pays,
avec notamment le retour à 37,5 annuités pour tous.
La direction de la SNCF multiplie les effets d’annonce pour tenter d’affaiblir le mouvement de grève reconductible qui démarre à l’appel de 7 des 8 fédérations syndicales de cheminot-e-s le 13 novembre à 20 heures. Les dirigeants de la SNCF font le choix d’appuyer le gouvernement dans sa tentative de casser les régimes spéciaux de retraite, pour mieux préparer la phase suivante en 2008 : le passage de 40 à 41 annuités pour tous les salariés du pays.Mais ni A.M. Idrac, ni G. Pépy n’ont daigné assister à la réunion organisée vendredi 9 dans le cadre du préavis de grève national reconductible !
Gouvernement et patronat allongent la durée de cotisations pour réduire le montant des pensions des retraités. Ils veulent casser le système de retraite solidaire par répartition, pour imposer un système de « retraite par capitalisation », pour ceux qui pourront se la payer.
SUD-Rail, SUD RATP, SUD Energie, SUD Spectacles appellent à la grève reconductible à compter du 14 novembre, et la tenue d’assemblées générales où les grévistes décideront des suites de leur mouvement.
Les syndicats de l’union syndicale Solidaires refusent un retour en arrière d’un siècle au plan de la solidarité intergénérationnelle, contre quelques euros monnayés dans des conditions scandaleuses !
Comme en 1986, comme en 1995, comme lors de chaque grand mouvement, la direction de la SNCF essaie de diviser les cheminots en annonçant n’importe quoi, en proposant de discuter de choses qu’elles rejetaient jusque là, en dénonçant « l’irresponsabilité » des syndicats qui refusent de se coucher.
Comme en 1986, comme en 1995, comme lors de chaque grand mouvement, les cheminots montreront qu’ils sont responsables, déterminés, adultes, s’organiseront en assemblées générales, et ensemble nous empêcherons ces reculs sociaux réactionnaires.
La fédération des syndicats SUD-Rail salue la lutte des agents de conduite de la Deutsche Bahn, qui ne se contentent pas de quelques miettes et étaient de nouveau massivement en grève hier. La fédération des syndicats SUD-Rail note la mise en garde de nos camarades de la CGSP-Cheminots de Belgique qui menacent de se mettre en grève aussi, puisque la même remise en cause de leur retraite est envisagée.
La direction SNCF prétend négocier avec une organisation syndicale qui représente 3% des vois aux élections professionnelles. Direction et FGAAC se sont mis d’accord pour que les cheminots acceptent de travailler plus longtemps que leur contrat de travail ne le prévoit avec en échange une augmentation de salaire de 10 euros (et même moins pour tout ceux qui gagnent moins de 2000 euros mensuels en fin de carrière) pour les derniers mois de leur carrière. C’est lamentable, et la majorité des cheminots, agents de conduite compris, rejettent cette compromission.
La fédération des syndicats SUD-Rail ne demande pas au gouvernement de changer le cadre de sa réforme, mais soutient toutes celles et tous ceux qui luttent pour l’obliger à y renoncer, afin que s’ouvrent des négociations sur l’amélioration du régime de retraite de tous les salariés de ce pays,
avec notamment le retour à 37,5 annuités pour tous.