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COMMUNIQUÉ DES FEDERATIONS SYNDICALES DES CHEMINOTS
CGT - CFDT - FO - CFTC - SUD-Rail
UNSA - CFE/CGC - FGAAC
Les Fédérations syndicales de cheminots se sont réunies ce jour pour analyser l'exceptionnelle action de grève du 18 octobre 2007 et décider des suites à lui donner.
Avec 75,56 % de grévistes, une large majorité de Cheminots Exécution, Maîtrises et Cadres de toutes fonctions a envoyé des messages clairs au gouvernement et à la direction de
· Message clair sur la réforme de notre régime spécial de retraite, les cheminots rejettent cette réforme. L'augmentation du pouvoir d'achat et le développement de l'emploi à statut sont étroitement liés à cette exigence.
· Message clair sur le Fret, les cheminots exigent l'arrêt de la casse de cette activité de l'entreprise au sens des Infrastructures, des gares, des emplois s'y attachant, l'avenir du Fret ferroviaire, qui structure l'aménagement du territoire, le développement économique et influe sur l'environnement, doit faire l'objet d'un débat public.
C'est, nous le souhaitons, en ce sens que le Ministre du travail convie par la force du mouvement social les Fédérations syndicales à de nouvelles rencontres bilatérales cette semaine, afin de rediscuter de la réforme.
En amont de celles-ci, les Fédérations CGT - CFDT - FO - CFTC - SUD-Rail - UNSA - CFE/CGC - FGAAC, porteuses du rapport de force du 18 octobre, s'adressent au Ministre du travail.
· En premier lieu pour lui rappeler leur refus de cette réforme.
· En second lieu, pour lui demander d'organiser, à l'issue de ces rencontres, la tenue d'une table ronde nationale sur les régimes spéciaux avec le gouvernement et l'ensemble des organisations syndicales de cheminots.
Dans ce cadre, nous proposons que l'ensemble des organisations syndicales des entreprises disposant d'un régime spécial se rencontrent dans les prochains jours, pour réfléchir et décider des mobilisations nécessaires.
En tout état de cause, les Fédérations de cheminots se réuniront, à nouveau, le 31 octobre 2007, à l'issue des bilatérales pour analyser la situation et les réponses du gouvernement. Si d'aventure le gouvernement refusait de revoir sa copie, il porterait la responsabilité d'un conflit plus long.
Paris, le 12 octobre 2007