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ALARME SOCIALE A LA SNCF
 

Faisant suite à la parution des contrats décennaux entre l’État et les EPIC SNCF Réseau et Mobilités ainsi que de la contractualisation entre l’État et le GPF SNCF, la Direction du groupe a publié les budgets des EPIC pour l’année 2017.
 

Si SNCF et l’État ne modifient pas la trajectoire budgétaire projetée, l’année 2017 s’annoncerait catastrophique pour les cheminots, alors que la qualité de service due aux usagers se trouverait encore détériorée. Plan de performance, économie « de structure », restructuration, casse des métiers, polyvalence, dérogation à la réglementation du travail, externalisation, sous-traitance… pour le président PEPY, tous les moyens seront bons pour pressurer toujours un peu plus les cheminots en 2017 et tenter d’atteindre des lignes budgétaires irréalisables.
 

Direction SNCF et ETAT oublient un peu vite le bilan d’années de course à la productivité ; en moins de dix ans dans l’ex-SNCF, la productivité par agent a explosé de plus de 35%. Quelles entreprises peuvent en dire autant ?
 

Après avoir supprimé plus de 6000 emplois de cheminots en 3 ans, la question des conséquences de ces décisions sur leur santé et leurs conditions de travail, leur motivation et leur évolution professionnelle est posée, mais reste sans réponses malgré des effets déjà visibles, notamment avec une hausse des arrêts maladies de plus de 10% par an depuis 2014...
 

Alors que la direction du Groupe Public Ferroviaire vient de passer en force une modification sans précédent des conditions de travail de l’encadrement, la Fédération SUD-Rail ne peut que dénoncer le double discours d’une direction qui communique sur le dialogue social, alors que celui-ci est inexistant.
 

En conséquence, les fédérations SUD-Rail et CGT ont déposé conjointement 2 alarmes sociales, considérant que le budget 2017 et le référentiel Forfait-Jours sont nuisibles pour les salariés ainsi que pour le Groupe Public Ferroviaire.