Imprimer la page...
Vous êtes ici :   Accueil »

Nouvelles

Un ANI qui vous veut du mal - le 08/04/2013 » 18:57 par Marc
Flexibilisation de l’emploiausterite2gauche.jpg
Augmentation de la précarité
Suppressions d’emplois
Austérité


Le 9 Avril, Cheminot-e-s Mobilisons-nous !

L’Accord National Interprofessionnel (ANI), conclu entre le MEDEF la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC, et soutenu par l’UNSA, est une régression majeure pour les salarié-es des entreprises publiques ou privées.
 
Sarkozy l’a rêvé, Hollande en voulait, Parisot et la CFDT l’ont fait !

Sous prétexte de rendre les salarié-es « compétitifs », le gouvernement veut entériner le cahier revendicatif du MEDEF qui a pris forme au travers d’un accord minoritaire avec certaines organisations syndicales. Ce qui en est ressorti  met à mal le Code du travail. En imaginant un système où la flexibilité et la précarité règnent, MEDEF et syndicats d’accompagnements valident le recul des droits sociaux et mettent en danger les salarié-es.


Les cheminots-es, l’ensemble des travailleurs-euses du rail, tous les salariés-es, sont concernés par ces attaques !

Après la réussite de la manifestation unitaire du 5 Mars, le gouvernement doit entendre le refus de cet accord néfaste.
Ce texte est un véritable recul social pour tous les travailleurs-euses !


Mobilité Forcée, flexibilité, contre-réformes des retraites, casse de la réglementation…
L’alibi de la crise amplifie l’austérité et accentue les suppressions d’emplois dans le public et le privé !

Ce sont les travailleurs-euses chomeurs-euses, précaires… qui vont encore payer la facture !

Un ANI qui nous veut du mal

A la SNCF de manière immédiate, ce sont les personnels hors statut, contractuels qui seront les premières victimes. Demain, l’ensemble des cheminots-es se verra soumis à un véritable chantage à l’emploi.
Preuve en est, les destins des salariés de Goodyear, PSA, Renault, Continental, Ostram, Magneti, Poclain,… les licenciements se multiplient, même quand les entreprises font des bénéfices. Les emplois, les salaires, le temps de travail sont toujours considérés comme l’origine de tous les maux et à chaque fois, les salariés sont stigmatisés. Mais qui s’enrichit sur le dos des travailleurs ? Que dire de ces patrons du CAC40 qui d’années en années engrangent et redistribuent aux actionnaires des milliards d’Euros (33 Milliards d’€ de dividendes en 2012, année de « crise »).

L’ANI rappelons le, permettra d’inscrire au code du travail la simplification de  la procédure de licenciement, comme le souhaite le Medef. De plus, cet accord compliquera et limitera les recours prudhommaux. Qui peut croire, hormis la CFDT et l’UNSA que la simplification des licenciements favorisa l’emploi, que les licenciements « sans cause réelle et sérieuse » sécuriseront les salariés-es ?
 
L’ANI impose les baisses de salaires, impose  la déréglementation du temps de travail, impose le chantage à l’emploi qui sera permis selon la loi « en cas de graves difficultés conjoncturelles ». Ces pratiques seront imposées aux salarié-e-s. Les contrats de travail actuels seront bons pour la corbeille à papier !

L’ANI impose de nouvelles règles en cas de licenciement, et permet aux entreprises de ne
plus négocier de plans sociaux, mais d’imposer des mutations ou des reclassements, sans aucune limite géographique.

Députés et Sénateurs doivent empêcher cette injustice sociale sans précédent en rejetant cet accord néfaste. Si les dirigeants de ce pays ne réagissent pas alors nous les licencierons pour cause réelle et sérieuse !
 


Cheminots-es ; travailleurs-ses du Rail ; salariés-es ; employés-es ; Public-Privé,
pour lutter contre la casse du droit du travail !
Ensemble, faisons que ce 9 avril montre le refus de la régression sociale.
 
Ensemble, rappelons à Hollande et à son gouvernement qu’ils
n’ont pas été éluspour brader le code du travail !

                        SUD_Rail1.gif    et     Solidaire.gif
Appellent à se joindre aux  manifestations.
le 09 Avril, départ :

  - De Rouen à 10h Cours Clémenceau
- Du Havre à 10h30 Espace Franklin
 - De Evreux à 9h30 Bourse du travail