Imprimer la page...
Vous êtes ici :   Accueil »

Nouvelles

La Grève 07 juin - le 07/06/2016 » 10:32 par Marc

Entete_LaGreve.jpg

rolleyes07 juin 2016 rolleyes

biggrin UN ACCORD D’ENTREPRISE BIEN LOIN DU RH0077 !

La direction se lance maintenant dans le chantage à la signature. Si les O.S. ne signent pas l’accord, c’est la convention collective !   
Et si l’accord est signé, malheur à l’O.S. qui ne signerait pas, elle se trouverait de fait exclue du suivi de l’accord sur l’organisation du travail, laissant les seuls signataires
interpréter le texte et en définir les dérogations !
 
ECOEURANT !!


Le temps réel de l’entreprise disait « le projet d’accord d’entreprise reprend le RH0077 », la CFDT allait même plus loin en disant : «l’accord maintien et améliore le RH0077». Après une journée et une nuit de négociation, SUD-Rail peut l’affirmer, on en est loin… Avec sa lecture bien particulière des textes, la direction, avec l’accord de l’UNSA et de la CFDT, ont co-écrit un accord d’entreprise qui va intégrer certaines dispositions de la CCN et sur certains points dégrader le quotidien des cheminot(e)s.   Nous le disons depuis le début, pour garantir le statut et la règlementation du travail, il aurait fallu ne pas  tomber  dans  le  piège  des  trois  niveaux  (décret socle/CCN/Accord  d’entreprise).  Les  cheminot(e)s doivent  maintenant  faire  face  au  chantage  du patronat  qui  faute  de  signature,  menace  de faire  retomber  la  réglementation  au  niveau inférieur !

 

Le Bilan : un accord d’entreprise précaire, une CCN régressive et un décret à minima !

Les  quelques  échanges  avec  le  ministère  et  les  éléments  d’informations  portés  à  notre  connaissance mettent en lumière que le secrétaire d’état ne souhaite pas s'opposer à l'UTP et n'agira pas pour que des négociations  reprennent  sur  la  CCN,  c’est  pourtant  la  revendication  des  grévistes  et  des  assemblées générales. Si comme l’appelle de ses vœux le président de la république, le gouvernement veut faire arrêter le mouvement de grève dans le ferroviaire et qu’il considère qu’il n’a plus prise sur les négociations de la convention collective, il ne reste pas  pour autant maitre du jeu, en rédigeant un décret socle reprenant l’essentiel des dispositions du RH0077, il pourrait d’ici demain mettre fin à la grève et stopper le dumping !

Aujourd’hui, les revendications des grévistes n’ont pas été entendues !


Les dispositions de l’accord d’entreprise

  • Suppression du titre 3 (non soumis à tableau de service) remplacé par une convention de forfait-jours  qui  reste  à  écrire  mais  que  la  direction  veut  négocier  seulement  avec  les  OS représentatives à l’encadrement.
  • Le  RH00677  (directive  application),  le  RH00657  (SUGE)  et  le  RH00073  (établissement sanitaire et social) demeurent mais devront être actualisé dans les six mois.
  • Les CRML restent exclus du titre 1 malgré le fait que, par dérogation, ils pourront effectuer, au Fret, une navette jusqu’à 200km.
  • Il  est  précisé  que  l’exercice  des  fonctions  commerciales  à  bord  des  trains  de  la  spécialité services des trains relève du titre 1.

Régime roulant
CE QUI CHANGE

  • Généralisation d’une grille de repos pourles agents en service FAC
  • Extension de la diffusion des roulements par  toute  autre  voie  autorisée  (autre qu’affichage) pour le FRET ».
  • Bornage de la durée de conduite
  • Augmentation  du  nombre  de  repos périodiques  doubles  sur  un  SA/DI  ou DI/LU  à  14  (Toujours  12  SA/DI minimum)
  • GPT mini de 2 JS

Régime sédentaire
CE QUI CHANGE
 

  • Son  inclus  le  personnel  de  conduite assurant un service de travaux
  • La  période  nocturne  devient  21h30  à 6h30 au lieu de 22h30 à 6h30
  • Considéré travailleur de nuit à partir de 385h  de  travail  durant  la  période nocturne au lieu de 455h
  • Création  de  3  régimes  de  travail supplémentaire  pour  la  DCF  de  8h23, 8h51  et  9h23  en  2/8,  avec respectivement 140, 150, 160 repos
  • Les  temps  de  trajet  ne  sont  plus comptabilisés  comme  temps  de  travail effectif, lorsque la JS comporte plus de 2h30  de  période  nocturne,  dans  lalimite de 1h30 aller/retour
  • (EQUIPEMENT) :  La  durée journalière de service peut être réduite à 2h30  (5h30  actuellement)  sur  les montées  de  nuit.  En  clair,  la  fin  de service du vendredi peut être repoussée d’autant. De plus, le temps qui n’est pas travaillé soit 5h45 sur cette DJS réduite sera  remis  sur  des  DJS  à  rallonge  (jusqu’à 10h de travail effectif)
  • Les agents de réserve sont informés de leur périodes travaillées et de repos, le plus  tôt  possible  (le  20  du  mois précédent)  et  au  plus  tard  à  la  fin  de période de travail précédente. Ils seront informés  des  modalités  de  leur service au plus tard à la fin de la JS précédente.

Ce sont bien les niveaux
trop bas du décret socle et
de la CCN qui permettent aujourd’hui à la direction de sortir un texte précairequi n’est pas le RH0077.

Ce projet d’accord ne reprend pas les revendications des cheminots en grève, et la direction espère mettre fin à la mobilisation avec ces quelques mesurettes, montrons aux patrons que nous restons mobilisés.  Mettons le gouvernement au pied du mur et allons gagner le décret socle !
 

[Télécharger le tract]pdf.gif


SUD-Rail répond à G. Pépy sur BFM - le 06/06/2016 » 20:56 par Marc


La Grève 06 juin 2016 - le 06/06/2016 » 20:38 par Marc

Communique_P.jpgCommuniqué de presse 04 juin - le 06/06/2016 » 20:32 par Marc

rolleyesCommuniqué de presse du 04 juin à 14h30rolleyes

Réponse à la demande de solidarité de G. Pépy


Tel « Boudu » », voilà que Guillaume Pépy, après avoir allumé de nombreux incendies dans la maison SNCF, en appelle à la solidarité des cheminots pour le « sauver des eaux » … Bien que l’arrêt d’une grève, n’ait jamais permis de faire rouler un train sous l’eau – en cela la ligne C du RER restera malheureusement coupée, comme de nombreuses lignes de province – il est étonnant que seul « le petit nombre de grévistes », soutenu par « des Organisations Syndicales minoritaires », comme il est déclamé dans la presse, puissent avoir un si grand contrôle sur la météo … M. Pépy s’égare à nouveau ‐ comme il l’a fait il y a peu sur le nombre de congés des cheminots, affabulant en doublant au passage ce nombre ‐ probablement à cause de sa fébrilité du moment, avec sa lettre de démission qui traine sur le bureau du ministère des transports. Tenterait‐il d’allumer un contre feu, alors même qu’il a les pieds dans l’eau ? Il insulte une nouvelle fois les cheminot‐e‐s qui au quotidien, de par leur dévouement, assurent la solidarité envers les citoyens, comme l’exige le service public, qu’ils défendent, tandis que lui le casse depuis des années. Pour ne pas dénaturer le « S » de notre acronyme Solidaires Unitaires et Démocratiques, nous lui apporterons la réponse qu’il souhaite : actuellement de très nombreux volontaires sont dévoyés de leur métier pour déambuler, sans réel but, dans les gares avec un gilet rouge sur le dos. Tous ces agents, pour la plupart cadres volontaires, qui n’ont visiblement aucun impact sur la quantité de trains qui circulent peuvent donc facilement aller aider les populations qui subissent de plein fouet les inondations. M. Pépy dispose donc d’une population toute dévouée à la cause qu’il peut facilement redéployer comme il le souhaite. Il en a la possibilité et au moins cela dépend de lui ! Quant à la poursuite de la grève, gouvernement, patronat du transport et dirigeants de la SNCF, en sont largement responsables. S’ils le souhaitent, qu’ils, fassent en sorte que cela s’arrête en ouvrant de véritables négociations, sur le décret‐socle, la convention collective de la branche ferroviaires et l’accord d’entreprise « organisation du temps de travail » dans le Groupe Public Ferroviaire, autrefois appelé la SNCF …


La Grève 04 au 06 juin - le 03/06/2016 » 23:24 par Marc

Entete_LaGreve.jpg

rolleyes04 au 06 juin 2016 rolleyes

mad Rien n’a changé, alors ne lâchons rien !!!


Le 3 juin, dans toutes les régions, nous étions plus nombreux dans les AG, en grève reconductible. Le mouvement s’amplifie et se durcit dans tous les secteurs professionnels. L’heure est à la généralisation des grèves et des blocages. 70 % de la population demande le retrait de la loi travail. A la SNCF Pépy avoue sa recherche du moins disant social pour tirer vers le bas les conditions de travail des cheminots. L’absence de la CFDT et le renoncement de l’UNSA n’ont pas freiné la détermination des cheminots. A ce titre, direction et gouvernement seraient bien inspirés de répondre aux revendications plutôt qu’à passer leur temps dans des mises en scène visant à faire passer de fausses informations sur des démissions, des chiffres de grévistes… accord_maj.jpg

Les cheminots ont compris la fragilité de l’accord d’entreprise, tout le système dérogatoire qui l’accompagne et permet à tout moment à la direction de supprimer tout ou partie de leur règlementation. La réalité c’est qu’à peine 40 % des trains circulent, c’est donc loin d’être fini comme aimerait le faire croire direction et syndicats qui versent dans la « socio-traitrise »
 

Les fédérations représentants 70% des cheminots et des travailleurs du rail appellent à poursuivre et amplifier le mouvement et réclament une réouverture des négociations sur la base d’un décret et d’une convention a minima à hauteur du RH00077.


Retrait de la Loi Travail

Décret Socle et Convention Collective Ferroviaire

à hauteur du RH00077,

s’ils veulent éviter l’embrasement

Avec SUD-Rail depuis le 9 mars dans la grève, les cheminots refusent une remise en cause de leurs conditions de travail que les dirigeants SNCF jugent trop généreuses et réclament d’en faire la base de la règlementation du travail dans le secteur ferroviaire. C’est le seul moyen d’empêcher le dumping social, la généralisation de la concurrence et une remise en cause des règles sociales et de la sécurité !

A l’inverse l’UTP (dont la direction SNCF pèse 95% des salariés) syndicat patronal veut revoir à la baisse ces mêmes conditions sociales en les plaçant au niveau de ce qui se fait dans le privé et refuse d’intégrer la règlementation des cheminots dans le décret socle et la convention collective ferroviaire.

Les syndicats réformistes, en accompagnant ce projet, acceptent de rentrer dans une logique patronale de réduction des coûts et ouvre la fenêtre à une remise en cause de nos organisations du travail, au simple motif d’une « santé » financière qui se détériore !


Cette « santé » là, pour la direction, la CFDT et l’UNSA, compte plus que celle de milliers de cheminots !
 

ne_rien_lacher.jpgLe gouvernement et la Direction
parlent de dialogue (social) …
Mais avec qui ?



Les rencontres bilatérales avec la direction de la SNCF se multiplient, loin des cheminots en AG et bien loin de leurs revendications. SUD-Rail n’est pas convié, et pour cause, nous refusons ces pratiques opaques et nous nous faisons un devoir d’informer les cheminots de chacune de nos rencontres.

Après l’envoi d’un courrier au Secrétaire d’état VIDALIES, pour être rapidement reçus afin de porter les revendications des grévistes, nous avons réitéré notre demande ce vendredi 03 juin, alors que la CGT, toujours dans la grève était reçue dans l’après-midi. Comme seule réaction d’un conseiller : « on vous répondra »... A l’évidence, dans ce petit microcosme, SUD-Rail fait tâche, mais surtout fait peur !


Loin de l’effet escompté, ce mépris des cheminots, nous galvanise : alors ne lâchons rien !

[Télécharger le tract]pdf.gif


La Grève 03 juin - le 03/06/2016 » 07:23 par Marc

Entete_LaGreve.jpg

rolleyes03 juin 2016rolleyes

Les cheminots contestent un accord minoritaire qui acterait le dumping dans la branche ferroviaire


Les cheminots sont toujours massivement mobilisés pour exiger de la direction et du gouvernement que la réglementation SNCF soit transcrite comme base pour l’ensemble de la branche du ferroviaire. Malgré les manœuvres de l’entreprise, les assemblées générales toujours aussi nombreuses ont décidé (souvent à l’unanimité) de reconduire le mouvement, rejetant de fait l’accord précaire validé entre la CFDT et le gouvernement, envoyé par la direction dès hier aux organisations syndicales. Les grévistes refusent d’être les victimes directes d’un accord minoritaire qui ne garantit rien aux cheminots hormis l’augmentation des filialisations des charges de travail, de l’augmentation de la sous‐ traitance et de la précarité dans la branche ferroviaire.

Pour garantir sécurité et conditions de travail, ne pas livrer le ferroviaire au dumping social la réglementation SNCF doit être la base des négociations du futur cadre social de la branche ferroviaire ! Généralisons la grève ! La réalité c’est que depuis hier moins d’un tiers de la production est assurée et c’est loin d’être fini si nous n’obtenons pas satisfaction


LA CONVENTION COLLECTIVE A ÉTÉ SOUMISE Á SIGNATURE DES OS PAR LE PATRONAT JUSQU’AU 8 JUIN. LE GOUVERNEMENT ET LA DIRECTION, MAJORITAIRE DANS L’UTP, DOIVENT SUSPENDRE LE TEXTE ET ROUVRIR DES NÉGOCIATIONS SUR UNE CONVENTION COLLECTIVE DE BRANCHE BASÉE SUR LA RÉGLEMENTATION SNCF !


infos_nego.jpgL’Euro en ligne de mire !?!


Table ronde pour l’accord d’entreprise le 6 Juin, convention collective peut‐ être le 9 Juin (si le patronat trouve 30% des O.S. pour la valider…). Le gouvernement doit mettre fin à son entêtement et exiger du patronat la réouverture de négociations de branche sur d’autres bases. La couleuvre de l’accord d’entreprise au niveau du RH00077 pouvant être remis en cause à tout moment ou modifié au gré des besoins de dérogations « locales ou sectorielles » n’a pas trompé les cheminots. Faute d’une véritable réponse, le patronat et le gouvernement porteraient l’entière responsabilité d’un conflit qui perdurerait pendant l’UEFA EURO 2016.


La trahison de la CFDT et le renoncement de l’UNSA ne nous feront pas renoncer !


Les cheminots nombreux dans les cortèges et les actions du 2 Juin !


Parce que les cheminots sont aussi mobilisés par la loi travail, qui trouve son prolongement à la SNCF dans l’accord CFDT/Gouvernement, ils ont participé en nombre aux manifestations, rassemblements et actions cheminotes ou interprofessionnelles (ou cheminotes) qui ont eu lieu le 2 juin, envahissement de la gare de Lyon, blocage routier dans de nombreuses régions ou accueil de ministres comme Macron à Lyon… le gouvernement est prévenu, les cheminots sont motivés, ils ne lâcheront rien !


Gouvernement et patronat doivent nous entendre.

La négociation doit se faire avec ceux qui sont en grève et

pas avec ceux qui s’opposent à l’intérêt des travailleurs !
 

Retrait de la Loi Travail

             Décret Socle et CCN ferroviaire à hauteur du RH00077,

                                                         S’ils veulent éviter l’embrasement !

[Télécharger le tract]pdf.gif


Communique_P.jpgCommuniqué de presse 02 juin - le 02/06/2016 » 18:36 par Marc

rolleyesCommuniqué de presse du 02 juin à 14h30rolleyes

2ème jour de Grève à la SNCF

Gouvernement et direction jouent à la roulette russe avant l’Euro !

 

 

Les cheminots se mobilisent encore de façon majoritaire aujourd’hui pour l’obtention d’un décret socle et d’une Convention Collective Nationale de branche de haut niveau alignée à minima sur la réglementation actuellement en vigueur à la SNCF : SUD-Rail mène la lutte pour une convention collective protectrice pour tous les travailleurs du rail.

 

 

La Direction de l’entreprise annonce un taux de grévistes national de 17%, alors que moins d’un tiers du trafic est assuré : SUD-Rail conteste les chiffres de la direction et annonce que plus d’un cheminot sur deux assurant la production est dans l’action.

 

Le gouvernement a négocié en catimini avec 2 syndicats minoritaires. Le Secrétaire d’état VIDALIES a fait le choix de flouer une négociation d’entreprise contre la direction de la SNCF et 65 % de ses Organisations Syndicales, préférant enfumer les cheminots avec un texte, amenant même le président PEPY à se positionner sur les revendications SUD-Rail : Les cheminots soutenus par SUD-Rail continuent la lutte pour une organisation du travail pérenne et garantissant la sécurité des circulations !


La Grève 02 juin - le 02/06/2016 » 07:41 par Marc

Entete_LaGreve.jpg

 

rolleyes 02 juin 2016 rolleyes

Une grève majoritaire pour gagner la réglementation SNCF pour toutes et tous !


Le 1 er Juin, plus d’un cheminot sur deux assurant la production était en grève. Les agents se sont fortement mobilisés pour ce premier jour du mouvement reconductible unitaire. L’ensemble des assemblées générales a décidé (souvent à l’unanimité) de reconduire le mouvement, rejetant de fait l’accord précaire validé entre la CFDT et le gouvernement. Les cheminots en lutte exigent que la réglementation SNCF soit la base des négociations du futur cadre social de la branche ferroviaire. Les effets de manche du gouvernement et de ses partenaires n’auront pas eu raison de la volonté des cheminots !


Cette majorité de cheminots grévistes revendiquent que la convention collective et le décret socle reprennent la réglementation SNCF. Le choix de la CFDT et du ministère n’est pas celui de l’intérêt des travailleurs du rail, c’est celui du dumping social et de la précarité avec un avenir fait d’une remise en cause permanente de nos conditions de travail ! Ne tombons pas dans le piège !


Les cheminots, les travailleurs du rail, refusent les manœuvres du ministère et la trahison de la CFDT qui tentent de faire rentrer la loi El Khomri dans le secteur ferroviaire en précarisant leur règlementation et en instaurant un dumping social qui leur permettra de justifier une remise en cause des conditions de travail et rapidement une révision de l’accord d’entreprise. Ne tombons pas dans le piège, c’est maintenant que nous devons gagner tous ensemble !


SUD-Rail a appelé dès hier l’ensemble des Organisations Syndicales (sauf la CFDT) à exiger dès maintenant, une réouverture des négociations de la convention collective. Ministère et patronat doivent immédiatement écouter les grévistes et se remettre autour de la table pour On_Lache_Rien.jpgque la réglementation de près de 97% des travailleurs du rail s’appliquent aux 3% restants !


PEPY annonce que le décret socle doit bouger, maintenons la pression !


Après les menaces de démission qui sont restées sans effet, PEPY admet maintenant que certaines dispositions de la réglementation SNCF doivent être transcrites dans le décret socle (le monde 31/05). A SUD-Rail, nous sommes d’accord, nous voulons aller plus loin et nous disons au président du directoire SNCF qu’il a les moyens, au vue de sa position majoritaire dans l’UTP (le syndicat patronal) de bloquer toute tentative de passage en force d’une convention collective au rabais… et laisser l’Etat transcrire le RH0077 dans le décret socle pour l’ensemble des travailleurs du rail , c’est la seule solution pour mettre fin au dumping social et à la concurrence sur le dos des conditions sociales des salarié(e)s.


Par notre Lutte, nous pouvons faire plier le gouvernement et les patrons. Aujourd’hui, renforçons encore la grève, montrons aux décideurs que les cheminots ne céderont pas sur leurs conditions de travail et gagnons-nous un avenir !

[Télécharger le tract]pdf.gif


Communique_P.jpgCommuniqué de presse 1er juin - le 01/06/2016 » 15:49 par Marc

rolleyesCommuniqué de presse du 1er juin à 14h30rolleyes

GREVE MAJORITAIRE à la SNCF : Un cheminot sur 2 en grève !!

Les cheminots fortement mobilisés pour ce premier jour du mouvement reconductible unitaire ! Les premiers chiffres qui nous remontent des nombreuses assemblées générales Interservices, et unitaires, font état de plus d’un cheminot sur 2 en lutte contre les velléités gouvernementales et patronales pour imposer le dumping social à tous les travailleurs du rail. Les assemblées générales souveraines reconduisent le mouvement jusqu’à demain. Les effets de manche du gouvernement et de ses partenaires n’auront pas raison de la volonté des cheminots !


La Grève 01 juin - le 01/06/2016 » 15:02 par Marc

Entete_LaGreve.jpg

 

rolleyes 01 juin 2016 rolleyes

L’accord CFDT / Gouvernement qui fait entrer l’art. 2 de loi travail à la SNCF !!
 



" Pour l’ensemble des personnels visés par les titres I, II et III, un accord dérogatoire peut-être proposé dès lors que des conditions économiques locales ou sectorielles particulières le justifient ", voilà ce que contient l’accord CFDT/Gouvernement.

On savait que la confédération CFDT soutenait le texte de la loi Travail. On savait que la CFDT Cheminots communiquait pour dire que les cheminots ne seraient pas touchés. Mais ce que les cheminots ne savaient sans doute pas, c’est que le gouvernement, de manière unilatérale, avec la 4ème organisation syndicale, allait de manière si claire faire entrer l’inversion de la hiérarchie des normes à l’intérieur même de l’entreprise publique. Avec de telles conditions, c’est la possibilité ouverte de voir la direction remettre en cause n’importe quel point de la réglementation de manière locale, par établissement, par activités…
 

Comme pour les retraites, la gestion par activités ou encore la réforme ferroviaire, les soi-disant « sauveurs » des agents ou du système ferroviaire vont rapidement se montrer les bourreaux des cheminots !


Aujourd’hui, les cheminots grévistes à l’appel de SUD-Rail exigent que le décret socle reprenne en totalité le RH0077, refusent des accords minoritaires précaires qui ne garantissent pas leurs droits et transcrivent des dispositions de la loi travail à la SNCF !
 

Gagner notre réglementation du travail pérenne, durable et qui ne fait pas du dumping social, la règle dans le ferroviaire de demain, c’est possible. La fédération SUD-Rail et les cheminots refusent les accords de dupe qui verraient leurs conditions de travail être sans cesse remises en cause !
pipeau_CFDT.jpg

Annonce de maintien du RH0077,

c’est un mensonge !

Si la CFDT et le gouvernement ont beaucoup communiqué sur le maintien « en l’état » du RH0077, on en est loin : disparition du titre 3, création de 3 régimes de travail dans les EIC, volonté de rendre mobile les agents de l’équipement, augmentation des amplitudes de travail… l’accord CFDT ne fait qu’entériner bon nombre des régressions proposées par l’entreprise le 27 mai. Ne nous laissons pas gruger, la grève est lancée, on peut gagner, il faut la renforcer, tous les jours. Les cheminots doivent participer aux assemblées générales, aux rendez-vous cheminots et aux manifestations contre la loi Travail.
 

Une victoire sur la Loi Travail comme sur la Convention Collective du Rail est à portée de main des salarié(e)s. Aucun acquis social n’a été obtenu sans lutte sociale, renforçons notre mouvement, allons convaincre les indécis de rentrer dans la grève et gagnons notre avenir !

[Télécharger le tract]pdf.gif