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La Grève 15 juin 2016 - le 15/06/2016 » 15:43 par Marc

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rolleyes15 juin 2016 rolleyes

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CCN /Accord entreprise :

Patronat, UNSA et CFDT

passent en force le recul social pour 160000 cheminots !
 


Alors que la date de signatures des deux accords est dépassée, ce sont donc les signatures de l’UNSA et de la CFDT sur ces accords régressifs qui valident le recul social que constitue ce « cadre social de haut niveau ». Les syndicats réformistes minoritaire portent une lourde responsabilité envers tous les cheminots, envers les grévistes de permettre l’installation du dumping social dans la branche ferroviaire !
 

Le 1 er Juin, alors qu’une majorité des cheminots se lançaient dans la grève pour exiger une réouverture de la négociation de la CCN et un décret socle de haut niveau, les responsables syndicaux de ces organisations appelaient déjà à « l’arrêt de la grève » avec un accord d’entreprise rédigé sur mesure pour déroger à l’ensemble des dispositions actuelles du RH0077…
 

Aujourd’hui, ce sont près des deux tiers des cheminots qui refusent ce nouveau cadre social, le combat doit continuer !
 

Aujourd’hui, le poids des signatures de l’UNSA et de la CFDT ne représente même pas 30% des cheminots qui vont se voir appliquer l’accord d’entreprise.

Comme au plus fort du conflit, SUD-Rail continue de proposer à la fédération CGT d’adopter une démarche commune, qui, à travers l’exercice de notre droit d’opposition ou de dénonciation, rendrait possible la réouverture des négociations sur la Convention collective, alors que la fédération CGT vient d’annoncer qu’elle ne signerait pas l’accord d’entreprise, c’est devenu possible !
 

Ne cédons pas au chantage, notre mobilisation est juste et ils ne nous imposeront pas leur dumping social !
 

A SUD-Rail, pas de résignation, la lutte n’est pas terminé, Il est du devoir des fédérations CGT, SUD-Rail et FO de donner des perspectives de lutte unitaire et gagnante aux cheminots… Nous devons continuer pour gagner nos revendications, ne laissons pas les réformistes ou l’enfumage sur un calendrier patronal qui n’impose rien aux grévistes mettre à mal notre lutte !

Ce n’est pas parce que certains ont été vendre les fruits de notre lutte au rabais que nous baisserons les bras !


Gouvernement, direction SNCF et syndicats réformistes doivent aujourd’hui prendre acte du refus des cheminots et rouvrir les négociations !

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Manifestations interpro du 14 juin 2016 - le 13/06/2016 » 15:04 par Marc

9 mars...   31 mars...  28 avril... 26 mai... 14 juin
Nouvelle grande étape de mobilisation

pour le retrait du projet de loi Travail

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Depuis plus de 3 mois, les mobilisations et les actions de blocage s’enchaînent avec succès pour exiger le retrait du projet de loi Travail, avec le soutien des trois quarts de la population et malgré les campagnes de désinformation du pouvoir, du MEDEF et de la plupart des médias. Les salariés, les étudiants, les lycéens ont conscience des conséquences graves et durables sur la vie au travail.

14juin_Paris.pngLes organisations syndicales en lutte appellent à un grand rassemblement national le 14 juin pour exprimer ce rejet total de l’inversion de la hiérarchie des normes mais aussi des dispositions régressives figurant dans ce projet comme la facilitation du dumping social, le recours au référendum et les modalités de licenciements : autant de « chantages à l’emploi ». Il nous faut crier l'exigence du retrait de cette loi réactionnaire et scélérate. La clameur qui montera de la manifestation nationale à Paris est attendue et elle sera entendue dans toute la France et au-delà ...
Cette manifestation doit réunir un maximum d’opposants à la loi Travail, venus de toute la France afin d’élargir le rapport de force. De nombreux autocars ont été affrétés par les organisations syndicales pour la montée à Paris.


L'heure de départ de la manifestation est fixée à:

13h00 place d'Italie -> destination Invalides

(Pour SUD-Solidaires, rendez-vous place d'Italie entre Bd. Vincent Auriol et Bd. de l'Hôpital)


Communique_P.jpgCommuniqué de presse 13 juin - le 13/06/2016 » 14:51 par Marc

rolleyesCommuniqué de presse du 13 juinrolleyes

Un EURO gâché,

mais pas par les syndicats !




Alors que le gouvernement a largement communiqué sur la mode « les syndicats vont gâcher la belle fête populaire de l’Euro », SUD-Rail a pu apprécier la bonne ambiance qui régnait ce samedi 11 juin en marge de cet évènement, notamment aux abords de la Canebière.


SUD-Rail renvoie le gouvernement à ses responsabilités : la politique répressive du gouvernement, et en particulier celle de Mr Cazeneuve vis-à-vis des manifestants en lutte contre les lois de régressions sociales, tranche avec son incapacité à maitriser les débordements de hooligans, alors que notre pays est candidat à l’organisation des JO….


Le gouvernement est plus prompt à commenter les mouvements sociaux avec des phrases dignes de la télé réalité, qu’à communiquer sur ses propres défaillances.


Ce ne sont pas les travailleurs en lutte qui ont mis à sac le centre de Marseille.

Ce ne sont pas les mouvements sociaux qui entachent l’image de la France.

C’est l’attitude du gouvernement, sa politique, qui entache l’image de la France ; pays des Droits de l’Homme, de la liberté, symbole démocratique, etc.… avec un gouvernement impopulaire comme jamais dans l’histoire, imposant des mesures rétrogrades à coups de 49.3 et encourageant la violence policière contre les résistances sociales.


SUD-Rail appelle les travailleurs à renforcer la lutte pour imposer une vraie politique où l’humain est au centre des préoccupations, et non la finance !


La Grève 13 juin 2016 - le 13/06/2016 » 02:55 par Marc

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rolleyes13 juin 2016 rolleyes

Le match n’est pas terminé,

                             Lançons la deuxième mi-temps !

Pour SUD-Rail, la première mi-temps de notre mobilisation n’a pas abouti sur la prise en compte de nos revendications, une réglementation du travail SNCF transposée dans l’ensemble de la branche ferroviaire. Aujourd’hui, la CCN est clairement insuffisante et l’accord d’entreprise, outre certaines dispositions régressives qui restent inscrites après la réunion qui a duré 19h, introduit un régime dérogatoire qui ne donne pas les garanties nécessaires aux cheminots pour leur avenir !


Peu importe le calendrier fixé par les patrons, aujourd’hui il ne s’impose pas aux grévistes !

Alors que les patrons ont notifié la signature de la CCN et celle de l’accord d’entreprise avec la signature de ses complices syndicaux, la seule limite qui compte aujourd’hui, c’est celle du droit d’opposition qui est fixé au 23 juin pour la CCN et celle du 24 ou 25 juin pour l’accord d’entreprise. Pour SUD-Rail, l’adhésion à ces accords restant possible à tout moment vu qu’ils ont déjà recueilli 30% des O.S, il est prématuré de se poser aujourd’hui la question de la signature alors que les cheminots sont toujours en lutte pour obtenir mieux et pour gagner sur nos revendications.

Alors que ces éléments ne peuvent échapper aux fédérations syndicales en lutte, nous continuons à appeler à une mobilisation unitaire pour redynamiser le mouvement !


Quand la représentativité syndicale est détournée par la direction !

Souvenons-nous de l’accord SMART de 2015 où, sous couvert d’un « référendum d’entreprise » et malgré le rejet de la suppression des 35h par les salariés de la production, uniquement concernés, ils s’étaient vu imposer la régression par le positionnement des autres composantes de l’entreprise.

Eh bien aujourd’hui, pour SNCF, c’est pareil, alors que l’encadrement n’est pas concerné par les dispositions de l’accord d’entreprise car il renvoit à un accord « forfait-jours » à écrire pour les cadres (comme pour la CCN d’ailleurs) … la signature du principal syndicat de l’encadrement fait la différence ! Ramené à sa part réelle de représentativité dans les collèges concernés par l’accord, la direction ne disposerait pas aujourd’hui des voix nécessaires à la validation de cet accord ! C’est une honte ! C’est une manipulation de la démocratie sociale !


Gouvernement, direction SNCF et syndicats réformistes nous disent qu’il n’y a plus rien à négocier … et pourtant !

Et oui pourtant ils nous disaient la même chose le 13 mai et encore le 27 mai, à SUD-Rail nous considérons que rien n’est figé, que c’est bien le rapport de force qui fera bouger les choses. L’UNSA et la CFDT ont beau s’attribuer les quelques évolutions des textes obtenues par la lutte des cheminots, vendre cette mobilisation au rabais et maintenant communiquer sur les avancées de la négociation, personne n’est dupe !

Même la direction l’écrit dans une note interne qualifiant la position de ses partenaires de stratégie du « Bernard l’Hermite » qui vient prendre possession de la coquille d’un autre…


Il est du devoir des fédérations SUD-Rail, CGT et FO de donner des perspectives de lutte unitaire et gagnante aux grévistes… Nous devons continuer le combat pour gagner nos revendications, ne laissons pas les réformistes, ou l’enfumage sur un calendrier patronal qui n’impose rien aux grévistes, mettre à mal notre lutte !

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Comme l’accord d’entreprise à la SNCF et la convention collective de la branche ferroviaire, le projet de loi Travail ne fait que satisfaire de vieilles revendications patronales. Son application signifierait encore plus de précarité et de flexibilité, encore moins de garanties collectives protectrices.


La lutte des salariés depuis des années, avait

permis la généralisation d’un principe simple :

rolleyes  Le Code du travail prévoyait un ensemble de normes, applicables dans toutes les entreprises et     bénéficiant à tous les salarié-e-s ;

rolleyes Une convention collective ne pouvait contenir de dispositions plus mauvaises que le Code du travail ;

rolleyes Même chose pour un accord d’entreprise vis-à-vis de la convention collective.


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Donc, ce qui avait été obtenu par les luttes syndicales, dans de grandes entreprises ou à l’occasion de grèves généralisées, bénéficiait aussi aux salarié-e-s des entreprises où le rapport de forces est plus favorable aux patrons. __________________________________________________________________________________


Depuis une trentaine d’années, plusieurs gouvernements de droite et de gauche avaient écorné ce principe mais subsiste ce qu’on appelle « le principe de faveur ». Le projet de loi Travail annule cela ! Pour tout ce qui concerne le temps de travail, ce sera entreprise par entreprise que ce sera « négocié » ; en réalité, dans une multitude de cas, parce que le nombre de syndiqué-e-s ne permet pas de créer une force suffisante face à la direction, ce sera imposé à travers le traditionnel chantage à l’emploi.

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A l’image du régime dérogatoire créé par l’art 49 de l’accord d’entreprise à la SNCF, c’est la porte ouverte à l’allongement du temps de travail pour le même salaire, à une flexibilité encore plus grande, … et à l’accroissement des profits pour celles et ceux qui vivent de notre travail. ____________________________________________________________________________________


Le projet de loi prévoit aussi de diminuer la rémunération des heures supplémentaires et d’en modifier le calcul pour nous en payer moins. Notre santé serait mise en danger par la suppression des périodicités de visites médicales. La médecine du travail se trouverait réduite à l’accompagnement d’un permis d’embaucher et de licencier, excluant tout rôle de prévention. Le projet de loi contient aussi des mesures pour faciliter encore plus les licenciements individuels et collectifs.
 

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Cela fait des années que le patronat obtient des mesures dans ce sens au nom de la lutte contre le chômage, ce sont plus de 120 milliards d’euros par an d’exonération de charges qui leur est versé ! Résultat, il y a aujourd’hui plus de 6 millions de chômeurs en France. Mais 118 milliards de bénéfices pour les seules entreprises du CAC 40, ces deux dernières années. ___________________________________________________________________________________________________________
 

eek 14 juin : pour notre avenir, tous à la manif nationale ! eek

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 cry Pour l’avenir de tous, il est nécessaire que ce projet de loi soit mis à la poubelle. C’est possible, grâce au mouvement social en cours depuis début mars. Malgré le coup de force du recours à l’article 49-3, la loi ne sera pas votée avant mi-juillet.

tongue Chacun d’entre nous peut participer à la lutte contre ce projet de loi : en prenant part aux assemblées générales et à la grève reconductible partout où c’est possible, en participant aux actions interprofessionnelles de blocage et aux manifestations contre la loi travail.

coolCheminots, salariés du privé, nous sommes tous concernés par cette attaque globale contre le monde du travail !

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La Grève 10 juin 2016 - le 10/06/2016 » 00:17 par Marc

Communique_P.jpgCommuniqué de presse 09 juin - le 10/06/2016 » 00:11 par Marc

rolleyesCommuniqué de presse du 09 juinrolleyes

Après le 49.3 parlementaire,

le premier ministre envisage le 49.3 social

Alors que les cheminots font libre exercice de leur droit à cesser le travail, la fédération SUD-Rail condamne les prises de positions et les effets d’annonce du gouvernement. Après avoir attaqué le code du travail il veut maintenant, sous couvert d’un évènement sportif, attaquer le droit constitutionnel que constitue le droit de grève en envisageant des mesures de réquisition des personnels. Pour rappel, cette mesure n’est prévue que dans l’intérêt supérieur de la nation… et si elle a été utilisée par le passé il s’agit de conditions peu glorieuses pour le pays et pour la direction de l’entreprise SNCF …. Dans tous les cas, si le gouvernement aux abois venait à insister dans cette voie, il devrait assumer les conséquences d’une forte pression imposée sur des agents assurant des métiers de sécurité. Une telle violence ne saurait laisser sans réaction les cheminot-es. Ces crises d’autorité d’un pouvoir acculé de toutes parts, qui jette toutes ses forces pour que cesse la grève des cheminot-es démontre sa faiblesse. Depuis plusieurs jours, le gouvernement utilise les mêmes artifices que le précédent. Il surfe sur l’émotionnel pour contourner toute analyse sur les enjeux de sa politique anti sociale, pour jeter l’opprobre sur les cheminot-es qui luttent avec comme seul priorité, celle, de « sauver » l’euro de football. A SUD-Rail, nous répondons que la démagogie, la manipulation, les interventions axées sur les émotions de l'actualité ne peuvent et ne doivent pas être une trame de base pour mener une politique en responsabilité.


La Grève 09 juin 2016 - le 09/06/2016 » 00:07 par Marc

Communique_P.jpgCommuniqué de presse 08 juin - le 08/06/2016 » 23:53 par Marc

rolleyesCommuniqué de presse du 08 juinrolleyes

SUD-Rail ne signe pas la convention collective nationale ferroviaire

Alors qu’aujourd’hui la grève a été une nouvelle fois reconduite par l'ensemble des AG, la fédération SUD-Rail annonce officiellement qu'elle ne signera pas l'accord sur la Convention Collective Nationale de la branche ferroviaire soumise aux fédérations.

SUD-Rail appelle par ailleurs les cheminots à amplifier encore la grève !

Les prochaines AG se tiendront ce jeudi à 24h du début de l'Euro de Football et la détermination des cheminots reste entière.

Le gouvernement va-t-il enfin écouter les salariés en grève qui réclament que la réglementation en place à la SNCF soit étendue à l'ensemble des travailleurs du rail.

C’est la seule garantie pour éviter le dumping social !


La Grève 08 juin - le 07/06/2016 » 23:14 par Marc

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rolleyes08 juin 2016 rolleyes

Notre objectif n’a pas changé !

Nous voulons un statut protecteur des droits pour tous-tes les salarié-es et non un accord temporaire qui sera remis en question à la première occasion. Depuis le 9 mars, nos arguments ont porté et ont convaincu, malgré le matraquage médiatique ! Nous le disons depuis le départ et c’est encore possible aujourd’hui !

Pour les grévistes, le compte n’y est pas !

Après 19h de négociations sur l’accord d’entreprise, les assemblées générales ont quasi-unanimement confirmé que le compte n’y était pas. Les grévistes, en reconduisant massivement et partout la grève ont réaffirmés que :

  • Le gouvernement doit faire évoluer le décret socle en y reprenant les dispositions de la réglementation du travail SNCF existante.
  • Le gouvernement doit aussi entendre les organisations syndicales en grève et exiger du syndicat patronal une reprise immédiate des négociations sur la future CCN.
  • La direction SNCF doit appliquer la même réglementation à l’ensemble de ses filiales et ainsi mettre fin à la filialisation des charges de travail et à la concurrence interne !


Notre calendrier n’a pas changé !

Face au 49.3, au matraquage médiatique contre les cheminot-es, au refus du gouvernement de revoir le décret socle, au passage en force du syndicat patronal (UTP ou la SNCF représente 95 % des salariés), aux menaces à la signature de l’accord d’entreprise à la SNCF… Nous sommes encore plus déterminé-es cette semaine et partout les assemblées générales ont décidé de poursuivre et renforcer le mouvement. C’est la grève de tous dans l’unité qui nous permettra de gagner, alors Euro de foot ou pas, on lâche rien sur nos conditions de travail, rien du tout



Nous appelons donc à poursuivre

et intensifier la grève !

Restons unis au niveau des fédérations en grève ; Restons unis sur nos revendications ;  
Restons unis à la base dans les assemblées générales et nous gagnerons la réécriture du
décret socle reprenant la règlementation en vigueur à la SNCF ce qui permettrait de maintenir
réellement le RH 077, à l’inverse d’un accord d’entreprise pouvant à tout moment le modifier.

Le gouvernement adepte de la méthode Sarkozy ?

 

Depuis plusieurs jours, le Valls_ecoute.jpggouvernement utilise les mêmes artifices que le précédent. Il surfe sur l’émotionnel pour contourner toute analyse sur les enjeux de sa politique anti sociale et pour jeter l’opprobre sur les cheminots qui luttent. Opportunément, une partie de la droite le rejoint dans ces injonctions démagogiques et manipulatrices.

Ainsi, il s'agirait donc d'appeler à la responsabilité ceux qui utilisent leur seule arme, la grève, pour résister au rouleau compresseur libéral. "Les grèves doivent cesser en solidarité des sinistrés" selon manuel Valls.


A SUD-Rail, nous répondons que la démagogie, la manipulation, les interventions axées sur les émotions de l'actualité ne peuvent et ne doivent pas être une trame de base pour mener une politique en responsabilité.



Nous affirmons que SUD-Rail et SOLIDAIRES se sont toujours placés en solidarité de ceux qui souffrent. Plus largement, les cheminots ont toujours démontré leur solidarité et leur mobilisation en soutien à la population ; que ce soit lors de catastrophes naturelles (tempête de 1999 par exemple), mais également lors des résistances sociales.

La négation du débat démocratique avec l’utilisation du 49.3, la violence sociale imposée par sa politique, la répression policière ouvertement assumée à l'encontre de ceux qui luttent, le vocabulaire utilisé contre ceux qui résistent à sa vision rétrograde de l'organisation de la société, démontrent le peu de recul politique dans leur démarche, en particulier au moment de tenter de justifier un programme caché lors de leur campagne présidentielle.
 

Nous exigeons du gouvernement qu'il se place en responsable politique en prenant du recul sur la posture spectacle, en tenant enfin un rôle d'organisation de la solidarité sociale et d’écoute des cheminots en grève !

Ces crises d’autorité d’un pouvoir acculé de toutes parts, qui jette toutes ses forces pour que cesse la grève des cheminot-es démontre sa faiblesse. SUD-Rail invite donc Manuel VALLS à prendre en compte la solidarité nécessaire envers l'ensemble des gens qui souffrent, en refusant de continuer à mener sa politique dictée par le monde financier et le MEDEF.


Aujourd’hui gagner à la SNCF, c’est gagner pour tous !

Gagner un décret socle et une CCN de haut niveau c’est empêcher l’application de la loi travail à la SNCF, c’est sauver notre règlementation du travail ! Gagner le retrait de la loi Travail, c’est se prémunir aussi d’une offensive rapide contre les statuts de la fonction publique et des régimes spéciaux !

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Communique_P.jpgCommuniqué de presse 07 juin - le 07/06/2016 » 15:10 par Marc

rolleyesCommuniqué de presse du 07 juinrolleyes

Un accord d’entreprise qui ne change rien !

La Direction de l’entreprise SNCF déclare que les conditions de travail des cheminot(e)s sont maintenues. Après une journée et une nuit de négociation, SUD-Rail peut l’affirmer, on en est loin...

Avec sa lecture bien particulière des textes, la direction, avec le soutien de l’UNSA et de la CFDT, a coécrit un accord d’entreprise qui va intégrer certaines dispositions de l’accord de branche et sur certains points dégrader le quotidien des cheminot(e)s.
La Direction est allée jusqu’à transcrire l’article 2 de loi EL Khomri dans l’article 49 de l’accord qui permet de déroger à toutes règles de l’accord d’entreprise. Les cheminots ont donc raison de s’inscrire dans une convergence de lutte avec la « loi travail. »

Bilan : un accord d’entreprise précaire, un accord de branche régressif et un décret à minima... On continue!

Le secrétaire d’état chargé des transports ne souhaite pas imposer la reprise des négociations sur la Convention Collective Nationale suivant ainsi les directives du patronat. C’est pourtant la revendication des grévistes et des assemblées générales pour éviter tout dumping social dans le ferroviaire.
SUD-Rail appelle le gouvernement à revoir son décret socle en reprenant à minima les dispositions de notre réglementation actuelle seule garante de la sécurité ferroviaire.


Fort de ce constat SUD-Rail appelle à poursuivre et à amplifier la grève comme viennent de le faire l’ensemble des assemblées générales.