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dial_soc.jpgLe Matériel fait il toujours partie de la SNCF? - le 30/01/2006 » 15:10 par Marc

Le matériel fait-il toujours partie de la SNCF ?

La grève du 22 novembre intervenait dans un contexte social particulièrement tendu, avec la possibilité de faire le lien avec d’autres luttes dans le secteur des transports. La direction SNCF et le gouvernement n’ont jamais été aussi agressifs dans leur campagne médiatique pour discréditer un mouvement, fort légitime au demeurant Gallois, Perben, Chirac avait beau dénoncer le terme de privatisation rampante à la SNCF, les exemples de privatisation sont bien réels (sernam, CNC, Tri postal…) et l’entreprise fait de plus en plus appel à la sous-traitance. Dans notre domaine, même si celle-ci n’est pas frontale elle est bien présente (baisse des charges de travail dans les ET, par contre le % de charges de travail confiées aux IP est lui stable voir en augmentation).

La grève reconductible unitaire de novembre 2005 a permis des avancées.

Mais une nouvelle fois le Domaine Matériel n’est pas concerné par ces avancées, pire encore, pas une seule fois le mot Matériel n’est mentionné sur le relevé de conclusion. La direction se désintéresse des agents du Matériel. Alors que l’avenir du Domaine M s’assombri d’année en année.


Sur l’EIMM Oullins :

Comme cadeau de fin d’année de la direction, les agents de l’EIMM Oullins ont eu la bonne surprise d’apprendre la fermeture de leur centre essieux. Sous l’ère de M. Bonnepart, SUD Rail s’inquiétait de la mise en concurrence de l’EIMM Oullins et l’EIMM Quatre Mare. L’arrivé de M. Martin en juin 05, avec son beau discours annonçant un retour à la solidarité entre établissement et un retour des charges de travail confiées aux IP dans le giron SNCF, laissait penser à des jours meilleurs pour les cheminots du Matériel. Comme pour ses prédécesseurs, SUD Rail était resté très septique quant à l’honnêteté du discours de M. Martin. La réalité du terrain donne une nouvelle fois raison à notre organisation.

L’EIMM Oullins, déjà fortement touché par le plan PLI (moins 40 postes), devra subir de nouvelles suppressions de postes.

La position de SUD Rail est sans ambigüié. On ne déshabille pas un site pour en habiller un autre. Le Domaine M doit maintenir en place les centres essieux de l’EIMM Oullins et de Quatre Mare.


Sur Metz/Nancy :

492 cheminots en 1998 sur l’EIMM Montigny les Metz, fin 2005 il reste seulement 182 cheminots affectés au domaine M sur la région. Soit prés de 40 % de baisse d’effectif sur Metz/Nancy uniquement pour le Domaine M. Le constat pour l’année 2005 est alarmant, fermeture du Centre essieux, abandon de l’activité wagon, les sites de Thionville et de l’EMM Metz fortement menacés…Mais la direction SNCF ne compte pas s’arrêter la. Pour 2006, celle annonce 100 suppressions de postes supplémentaire, abandon de 8 hect de terrain à l’agence de valorisation immobilière dans le but de vendre. Il est facile pour la direction SNCF sous prétexte de baisse de charges et avec la complicité des pouvoirs publics de démantelé l’activité de maintenance ferroviaire.

Sur la régions d’Amiens :

c’est la fermeture du site de Longueau, rattaché à l’EIMM Picardie, qui provoque la suppression de 140 postes. Pour palier à l’augmentation de charge de travail la direction va faire appelle à 35 CDD de trois mois renouvelables. Alors que le nombre de départs à la retraite entre 2005 et 2008 s’éleve à 95 agents.

En un mois se sont prêt de 400 suppressions de postes qui sont annoncées.

En conclusion, M. Martin continue le travail de M. Bonnepart. De belles paroles devant les cheminots et les OS , des coups bas dans la réalité.

Il est impensable pour la liaison Nationale Matériel SUD Rail de laisser le champ libre à M. Martin pour appliquer sa politique de destruction sans réagir. Nous continuerons à nous battre avec les cheminots pour préserver l’emploi sur Oullins et sur les autres établissements du Matériel.


Pour les agents du Matériel de la SNCF il est nécessaire d’agir maintenant, dans l’unité syndicale et la solidarité entre établissements, pour stopper les projets néfastes de la direction SNCF et défendre l’avenir du Matériel au sein de l’entreprise.