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Secteur ferroviaire privé
ETN
Le gouvernement a annoncé publiquement aux fédérations syndicales le 14 mars au matin, dans le cadre des réunions de concertation, qu’il passerait par ordonnance tout ce qui relève du cadre juridique, organisationnel et social, et qu’il ne laisserait à la négociation que les conséquences de ce cadre.
Un passage en force qui va plus loin que les prescriptions du 4 ème paquet ferroviaire et qui après la loi ferroviaire de 2014, dessine la fin du ferroviaire public.
Ouverture à la concurrence, passage en Société Anonyme, fin du statut… seront au menu de la prochaine cession parlementaire (9 avril).
Les grandes lignes du projet :
La délégation a indiqué qu’à ce stade, elle considérait que le gouvernement avait fait le choix du passage en force dans un délai très rapide, n’avait pas modifié sa copie et que dans ces conditions, elle entendait en appeler à l’intervention des cheminots afin que les futures négociations se fassent avec la pression et sous le contrôle des grévistes. Nous avons refusé de discuter des modalités d’un pacte dont nous voulons le retrait.
Pour maintenir une SNCF unique et publique, notre statut, refuser de vendre la SNCF et les cheminot-e-s, comme décidé lors de la téléconférence organisée par le Bureau Fédéral :
En 2016, la CGT avait refusé de déposer immédiatement un préavis reconductible ; UNSA, CFDT refusant elles, toute initiative en lien avec les grèves interprofessionnelles.
Cette désunion avait desservi le mouvement, une stratégie claire, compréhensible par les cheminot-e-s et permettant de créer une dynamique à l’extérieur de l’entreprise, doit nous permettre d’ancrer le mouvement dans la durée, de l’élargir et nous faire gagner.
Nous ne sommes pas en 2016 et les équipes des autres organisations, face à ces annonces qui ne laissent plus de doute, à un calendrier parlementaire qui en aura fini avec les cheminots mi-avril, ne comprendraient pas que la grève ne soit pas reconductible et décidée démocratiquement par les AG.
L’unité n’est jamais simple, mais l’histoire a aussi montré plus d’une fois que l’absence d’encadrement à tout prix des AG permettait que celles-ci soient gérées et animées par les grévistes, elles comptent d’ailleurs parmi celles qui ont marqué l’histoire des plus grandes luttes à la SNCF et ailleurs.
Cette histoire, c’est maintenant que nous devons commencer à l’écrire et il est de notre responsabilité de mettre notre outil syndical au service des cheminots !
Nous avons 3 semaines pour créer les conditions de la victoire, pour échanger, débattre, construire l’unité à la base, pour que cette grève soit auto-organisée par les grévistes démocratiquement.
Le gouvernement a annoncé publiquement aux fédérations syndicales le 14 mars au matin, dans le cadre des réunions de concertation, qu’il passerait par ordonnance tout ce qui relève du cadre juridique, organisationnel et social, et qu’il ne laisserait à la négociation que les conséquences de ce cadre.
Un passage en force qui va plus loin que les prescriptions du 4 ème paquet ferroviaire et qui après la loi ferroviaire de 2014, dessine la fin du ferroviaire public.
Ouverture à la concurrence, passage en Société Anonyme, fin du statut… seront au menu de la prochaine cession parlementaire (9 avril).
Les grandes lignes du projet :
La délégation a indiqué qu’à ce stade, elle considérait que le gouvernement avait fait le choix du passage en force dans un délai très rapide, n’avait pas modifié sa copie et que dans ces conditions, elle entendait en appeler à l’intervention des cheminots afin que les futures négociations se fassent avec la pression et sous le contrôle des grévistes. Nous avons refusé de discuter des modalités d’un pacte dont nous voulons le retrait.
Pour maintenir une SNCF unique et publique, notre statut, refuser de vendre la SNCF et les cheminot-e-s, comme décidé lors de la téléconférence organisée par le Bureau Fédéral :
En 2016, la CGT avait refusé de déposer immédiatement un préavis reconductible ; UNSA, CFDT refusant elles, toute initiative en lien avec les grèves interprofessionnelles.
Cette désunion avait desservi le mouvement, une stratégie claire, compréhensible par les cheminot-e-s et permettant de créer une dynamique à l’extérieur de l’entreprise, doit nous permettre d’ancrer le mouvement dans la durée, de l’élargir et nous faire gagner.
Nous ne sommes pas en 2016 et les équipes des autres organisations, face à ces annonces qui ne laissent plus de doute, à un calendrier parlementaire qui en aura fini avec les cheminots mi-avril, ne comprendraient pas que la grève ne soit pas reconductible et décidée démocratiquement par les AG.
L’unité n’est jamais simple, mais l’histoire a aussi montré plus d’une fois que l’absence d’encadrement à tout prix des AG permettait que celles-ci soient gérées et animées par les grévistes, elles comptent d’ailleurs parmi celles qui ont marqué l’histoire des plus grandes luttes à la SNCF et ailleurs.
Cette histoire, c’est maintenant que nous devons commencer à l’écrire et il est de notre responsabilité de mettre notre outil syndical au service des cheminots !
Nous avons 3 semaines pour créer les conditions de la victoire, pour échanger, débattre, construire l’unité à la base, pour que cette grève soit auto-organisée par les grévistes démocratiquement.