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Le 21 avril 2015, le train n°1646 en provenance de Belfort percutait un convoi exceptionnel immobilisé sur le passage à niveau n°41 de Nangis à la vitesse de 132 km/h.
Cet accident a occasionné plus de trente blessés et d’importants dégâts matériels.
Alors que le tribunal correctionnel de Melun doit statuer sur les responsabilités du chauffeur routier et que de lourdes condamnations sont requises contre lui, l’expertise réalisée à la demande des CHSCT de la SNCF vient d’être finalisée.
A la lecture de ce rapport on comprend pourquoi la SNCF a tenté d’empêcher cette expertise en la contestant devant le Tribunal de Grande Instance !
Si la SNCF n’était pas en cause pourquoi refuser de communiquer l’audit interne réalisé à la suite de l’accident ?
Le rapport met ainsi en évidence non seulement que le BEA-TT a indiqué que la réglementation des transports exceptionnels a été respectée mais surtout qu’à proximité du PN aucun panneau n’indiquait la présence d’un dos d’âne ni de difficulté de franchissement pour les véhicules surbaissés.
Si un certain nombre de travaux ont été réalisés depuis l’accident (téléphones d’urgence remplacés, signalisation routière désormais partiellement posée, platelage et revêtement du PN refaits), ce passage à niveau n’est toujours pas repris dans la liste des PN préoccupants ! Pourtant la configuration de ce PN, en courbe, avec une faible visibilité, avec de fréquentes traversées intempestives des voies et une circulation routière dense mériterait largement une classification de PN dangereux !
Depuis le 1 er janvier 2015, le poste d’agent-circulation n’est plus tenu qu’« à la demande » lors de dessertes de trains Fret vers la sucrerie Lesaffre ou la coopérative agricole (environ 150 jours par an).
Le travail réalisé par le cabinet d’expert démontre qu’en situation de travail, un agent-circulation aurait immédiatement constaté l’immobilisation du convoi exceptionnel sur le PN.
Cette expertise vient également rappeler les nombreuses alertes effectuées par le CHSCT et les organisations syndicales avant cette suppression de poste, mettant notamment en évidence le risque pour la sécurité des circulations du fait des nombreux passages à niveau sur le secteur.
Mais le jour de l’accident il n’y avait plus d’agent-circulation sur place et personne pour actionner le commutateur de fermeture du Carré 142, mesure qui aurait été « la mesure la plus rapide et la plus efficace pour faire arrêter le train » !
Pour SUD-Rail il est aujourd’hui de la responsabilité de l’entreprise de répondre précisément aux recommandations formulées par cette expertise :
Le 21 avril 2015, le train n°1646 en provenance de Belfort percutait un convoi exceptionnel immobilisé sur le passage à niveau n°41 de Nangis à la vitesse de 132 km/h.
Cet accident a occasionné plus de trente blessés et d’importants dégâts matériels.
Alors que le tribunal correctionnel de Melun doit statuer sur les responsabilités du chauffeur routier et que de lourdes condamnations sont requises contre lui, l’expertise réalisée à la demande des CHSCT de la SNCF vient d’être finalisée.
A la lecture de ce rapport on comprend pourquoi la SNCF a tenté d’empêcher cette expertise en la contestant devant le Tribunal de Grande Instance !
Si la SNCF n’était pas en cause pourquoi refuser de communiquer l’audit interne réalisé à la suite de l’accident ?
Le rapport met ainsi en évidence non seulement que le BEA-TT a indiqué que la réglementation des transports exceptionnels a été respectée mais surtout qu’à proximité du PN aucun panneau n’indiquait la présence d’un dos d’âne ni de difficulté de franchissement pour les véhicules surbaissés.
Si un certain nombre de travaux ont été réalisés depuis l’accident (téléphones d’urgence remplacés, signalisation routière désormais partiellement posée, platelage et revêtement du PN refaits), ce passage à niveau n’est toujours pas repris dans la liste des PN préoccupants ! Pourtant la configuration de ce PN, en courbe, avec une faible visibilité, avec de fréquentes traversées intempestives des voies et une circulation routière dense mériterait largement une classification de PN dangereux !
Depuis le 1 er janvier 2015, le poste d’agent-circulation n’est plus tenu qu’« à la demande » lors de dessertes de trains Fret vers la sucrerie Lesaffre ou la coopérative agricole (environ 150 jours par an).
Le travail réalisé par le cabinet d’expert démontre qu’en situation de travail, un agent-circulation aurait immédiatement constaté l’immobilisation du convoi exceptionnel sur le PN.
Cette expertise vient également rappeler les nombreuses alertes effectuées par le CHSCT et les organisations syndicales avant cette suppression de poste, mettant notamment en évidence le risque pour la sécurité des circulations du fait des nombreux passages à niveau sur le secteur.
Mais le jour de l’accident il n’y avait plus d’agent-circulation sur place et personne pour actionner le commutateur de fermeture du Carré 142, mesure qui aurait été « la mesure la plus rapide et la plus efficace pour faire arrêter le train » !
Pour SUD-Rail il est aujourd’hui de la responsabilité de l’entreprise de répondre précisément aux recommandations formulées par cette expertise :