SUD-Rail
DOCUMENTATION
NOTATIONS
Bonus - Détente
VIDÉOS
Chiffres
Comission juridique
Prud Hommes
Secteur ferroviaire privé
ETN
Catastrophe de Brétigny
La sécurité avant le profit !
Le jeudi 14 janvier 2016, des cheminots de Brétigny étaient convoqués au Tribunal de Grande Instance.
Seule la Fédération SUD-Rail était là pour les soutenir.
Aussi, à l’appel de SUD-Rail, les cheminots sont venus de plusieurs régions soutenir nos collègues convoqués au tribunal d’Evry comme « témoins assistés », c’est-à-dire susceptibles d’être mis en examen!
Après avoir été entendus par la justice, nos camarades seront convoqués à nouveau fin janvier. Devant le TGI d’Evry la fédération SUD-Rail et les cheminots ont dénoncé la politique budgétaire de la direction qui met à mal la sécurité de tous, salariés et usagers. Il s’agissait de montrer à la justice et à la direction de la SNCF que les cheminots refusent que des collègues du site de Brétigny soient les lampistes de la politique dévastatrice des patrons SNCF et RFF.
LE PROCUREUR DE LA RÉPUBLIQUE A TENU A RECEVOIR UNE DÉLÉGATION SUD-RAIL,
Nous lui avons expliqué:
LES JUGES IRONT-ILS JUSQU'AU BOUT ?
Reste à savoir si la justice ira jusqu’au bout des causes réelles des problèmes de maintenance ou si elle s’arrêtera sur la dernière personne à avoir vissé un boulon!
La direction SNCF, comme le gouvernement, tentent de masquer leur part de responsabilité dans ce drame. Ce sont eux qui n’ont pas mis les moyens suffisants pour entretenir et renouveler les lignes classiques, comme à Brétigny. Et l’implication de nos dirigeants dans cette catastrophe « pèse » aujourd’hui sur les décisions de la justice.
Leur priorité, c’est de « faire des économies », politique d’austérité oblige.
Leur seule préoccupation, c’est de casser les règles sociales de la SNCF, pour gagner en productivité.
Nous le voyons bien avec les actuelles « négociations » sur la création de la convention collective ferroviaire.
UN RISQUE POUR L'AVENIR
Les usagers du chemin de fer, et en premier lieu les victimes et leurs familles de la catastrophe de 2013, doivent obtenir justice.
Mais nous tenons à ce qu’il devienne impossible d’avoir d’autres catastrophes de ce genre.
Il est insoutenable que des familles soient brisées par des dirigeants d’entreprise qui ne sont intéressés que par l’argent, quitte à ce que ce soit aux dépens de la sécurité.
Pour établir la vérité et prendre des mesures qui limitent les possibilités de récidive, il faut que les usagers du train comme les salariés du chemin de fer travaillent ensemble à développer un véritable service public ferroviaire.
C A R L A S É C U R I T É P A S S E A V A N T L E U R S P R O F I T S !
Catastrophe de Brétigny
La sécurité avant le profit !
Le jeudi 14 janvier 2016, des cheminots de Brétigny étaient convoqués au Tribunal de Grande Instance.
Seule la Fédération SUD-Rail était là pour les soutenir.
Aussi, à l’appel de SUD-Rail, les cheminots sont venus de plusieurs régions soutenir nos collègues convoqués au tribunal d’Evry comme « témoins assistés », c’est-à-dire susceptibles d’être mis en examen!
Après avoir été entendus par la justice, nos camarades seront convoqués à nouveau fin janvier. Devant le TGI d’Evry la fédération SUD-Rail et les cheminots ont dénoncé la politique budgétaire de la direction qui met à mal la sécurité de tous, salariés et usagers. Il s’agissait de montrer à la justice et à la direction de la SNCF que les cheminots refusent que des collègues du site de Brétigny soient les lampistes de la politique dévastatrice des patrons SNCF et RFF.
LE PROCUREUR DE LA RÉPUBLIQUE A TENU A RECEVOIR UNE DÉLÉGATION SUD-RAIL,
Nous lui avons expliqué:
LES JUGES IRONT-ILS JUSQU'AU BOUT ?
Reste à savoir si la justice ira jusqu’au bout des causes réelles des problèmes de maintenance ou si elle s’arrêtera sur la dernière personne à avoir vissé un boulon!
La direction SNCF, comme le gouvernement, tentent de masquer leur part de responsabilité dans ce drame. Ce sont eux qui n’ont pas mis les moyens suffisants pour entretenir et renouveler les lignes classiques, comme à Brétigny. Et l’implication de nos dirigeants dans cette catastrophe « pèse » aujourd’hui sur les décisions de la justice.
Leur priorité, c’est de « faire des économies », politique d’austérité oblige.
Leur seule préoccupation, c’est de casser les règles sociales de la SNCF, pour gagner en productivité.
Nous le voyons bien avec les actuelles « négociations » sur la création de la convention collective ferroviaire.
UN RISQUE POUR L'AVENIR
Les usagers du chemin de fer, et en premier lieu les victimes et leurs familles de la catastrophe de 2013, doivent obtenir justice.
Mais nous tenons à ce qu’il devienne impossible d’avoir d’autres catastrophes de ce genre.
Il est insoutenable que des familles soient brisées par des dirigeants d’entreprise qui ne sont intéressés que par l’argent, quitte à ce que ce soit aux dépens de la sécurité.
Pour établir la vérité et prendre des mesures qui limitent les possibilités de récidive, il faut que les usagers du train comme les salariés du chemin de fer travaillent ensemble à développer un véritable service public ferroviaire.
C A R L A S É C U R I T É P A S S E A V A N T L E U R S P R O F I T S !