Nouvelles
Le rapport Bianco refuse les changements
	fondamentaux pourtant nécessaires.
	
	
	SUD-Rail continue à défendre le service
	public ferroviaire !
Grigon, Dutheillet de Lamothe, Lepaon/Gevaux, Auxiette, Bianco, les rapports sur le transport ferroviaire se succèdent. Tous ont un point commun : ils ne partent pas des besoins de la collectivité en matière de service public ferroviaire pour déterminer les moyens et l’organisation à mettre en œuvre. Ils ne cherchent qu’à répondre aux revendications des libéraux qui veulent privatiser les profits et collectiviser les pertes, et malheureusement le rapport Bianco s’inscrit dans cette tradition.
 Le  rapport  Bianco  ne  propose  pas  de  réintégrer  la  gestion  de  l’infrastructure  dans  la SNCF,  sous  forme  d’une  direction  de  l’Infra  dans  un  seul  EPIC  SNCF.  Cette  solution,  la plus  juste  en  termes  d’efficacité  organisationnelle,  sociale,  économique,  est  compatible  avec  les actuelles  directives  européennes  qui  n’imposent  qu’une  séparation  comptable  entre  gestionnaire d’infrastructure  (GI)  et  entreprise  ferroviaire  (EF).  L’organisation  proposée  accentue  l’éclatement entre un Gestionnaire d’Infrastructure renforcé et une Entreprise Ferroviaire publique affaiblie.
 Le  rapport  Bianco  ne  propose  pas  de  réintégrer  la  gestion  de  l’infrastructure  dans  la SNCF,  sous  forme  d’une  direction  de  l’Infra  dans  un  seul  EPIC  SNCF.  Cette  solution,  la plus  juste  en  termes  d’efficacité  organisationnelle,  sociale,  économique,  est  compatible  avec  les actuelles  directives  européennes  qui  n’imposent  qu’une  séparation  comptable  entre  gestionnaire d’infrastructure  (GI)  et  entreprise  ferroviaire  (EF).  L’organisation  proposée  accentue  l’éclatement entre un Gestionnaire d’Infrastructure renforcé et une Entreprise Ferroviaire publique affaiblie.    Le rapport Bianco valide la verticalisation de la SNCF (organisation par branche/activité, dédicace  dogmatique  des  moyens  humains  et  matériels,  rapports  marchands  entre  les  services, casse  de  l’entreprise  intégrée)  qui  va  à  l’encontre  de  la  satisfaction  des  besoins  du  service  public ferroviaire et dégrade les conditions de travail et de vie des cheminots.
 Le rapport Bianco valide la verticalisation de la SNCF (organisation par branche/activité, dédicace  dogmatique  des  moyens  humains  et  matériels,  rapports  marchands  entre  les  services, casse  de  l’entreprise  intégrée)  qui  va  à  l’encontre  de  la  satisfaction  des  besoins  du  service  public ferroviaire et dégrade les conditions de travail et de vie des cheminots.   Le rapport Bianco se satisfait de la fragmentation du système ferroviaire national que va   engendrer   inévitablement   la   régionalisation   telle   que   voulue   par   les   Autorités organisatrices et la direction SNCF. Le projet de loi dit « décentralisation » est également lourd de menaces pour l’avenir du service public ferroviaire.
 Le rapport Bianco se satisfait de la fragmentation du système ferroviaire national que va   engendrer   inévitablement   la   régionalisation   telle   que   voulue   par   les   Autorités organisatrices et la direction SNCF. Le projet de loi dit « décentralisation » est également lourd de menaces pour l’avenir du service public ferroviaire. Le  rapport  Bianco  ne  résout  pas  le  problème  de  « la  dette »  du  système  ferroviaire public. Pour SUD-Rail, il s’agit non d’une dette mais du coût pour la collectivité d’un service utile à tous.  Elle  doit  être  logiquement  considérée  comme  une  dette  publique  et  donc  reprise  par  l’État, progressivement et sur longue période s’il le faut. La seule idée émise dans le rapport est d’accroître encore la productivité (déjà très élevée) des cheminot-es, au mépris de la sécurité !
 Le  rapport  Bianco  ne  résout  pas  le  problème  de  « la  dette »  du  système  ferroviaire public. Pour SUD-Rail, il s’agit non d’une dette mais du coût pour la collectivité d’un service utile à tous.  Elle  doit  être  logiquement  considérée  comme  une  dette  publique  et  donc  reprise  par  l’État, progressivement et sur longue période s’il le faut. La seule idée émise dans le rapport est d’accroître encore la productivité (déjà très élevée) des cheminot-es, au mépris de la sécurité ! Le rapport Bianco ne  garantit pas les mêmes droits sociaux à tous les travailleurs/ses du rail. Pour SUD-Rail, le statut des cheminot-es ne saurait être remis en cause et la réglementation du travail qui existe dans l’entreprise historique SNCF doit constituer un socle a minima et doit être également améliorée. Nous refusons un « point d’équilibre » entre la règlementation de l’opérateur historique et celle des organisateurs du dumping social (entreprises de transport ferroviaire privées ou sous-traitantes), car ce serait précisément donner droit au dumping social.
 Le rapport Bianco ne  garantit pas les mêmes droits sociaux à tous les travailleurs/ses du rail. Pour SUD-Rail, le statut des cheminot-es ne saurait être remis en cause et la réglementation du travail qui existe dans l’entreprise historique SNCF doit constituer un socle a minima et doit être également améliorée. Nous refusons un « point d’équilibre » entre la règlementation de l’opérateur historique et celle des organisateurs du dumping social (entreprises de transport ferroviaire privées ou sous-traitantes), car ce serait précisément donner droit au dumping social.Pour conclure, la fédération SUD-Rail souhaite que ce rapport rejoigne les publications précédentes, aux oubliettes de l’histoire ferroviaire. Bien entendu, des constats dressés par Jean-Louis Bianco sont réels, certaines propositions sont de bon sens ; mais les arbitrages gouvernementaux pèsent lourdement et négativement. La logique d’ensemble est dangereuse, et le manque de volonté politique pour assurer un service public ferroviaire dans l’intérêt des cheminot-es et de la population est criant !
La fédération SUD-Rail propose aux autres organisations syndicales, et aux associations d’usagers, de construire le rapport de force obligeant le gouvernement à répondre aux besoins sociaux et à l’intérêt général, donc à emprunter une voie autre que celle du rapport Bianco.
 [Télécharger le rapport Bianco]
[Télécharger le rapport Bianco]