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columbo.jpgCommuniqué de presse - le 13/01/2010 » 17:23 par Marc

Budget 2010 de la SNCF. . . 
Merci les Echos !






A  une  semaine  de  la  présentation  du  budget  prévisionnel  2010  de  la  SNCF,  au  comité  central d’entreprise le 19 janvier et au conseil d’administration le 20 janvier, les élus  des cheminots ont eu  la  surprise de noter une nouvelle méthode de communication de  la SNCF, puisqu'ils ont eu  connaissance du contenu de ce budget par le journal les Echos.
C'est  donc  par  la  presse  que  les  Cheminot‐e‐s  du  fret  auront  appris  que  2 600  postes  seront  supprimés  dans  leur  branche  d'activité  ;  sans  doute  les  premiers  effets  du  plan  de  relance  gouvernemental pour un nouveau Fret d'avenir !
Pour  la  fédération des  syndicats  SUD‐Rail,  la  casse de  l’outil de production  Fret  (fermeture de  triages  et  abandon  des  dessertes)  et  ses  conséquences  sur  les  effectifs  sont  plus  que  jamais  politiquement et socialement  inadmissibles.
L’augmentation  du  chiffre  d’affaires  de  23%  n'est  malheureusement  pas  le  signe  d'un  développement de l'activité de service public mais un jeu d'écriture résultant de la consolidation  comptable des résultats  de Keolis et d’Eurostar. 
Les péages versés à RFF (réseau ferré de France) augmentent de 16,4 % par rapport au montant  payés  par  les  entreprises  ferroviaires  en  2009.  Le montant  des  péages   inscrit  dans  la  loi  de  finances  2010  s’élève  ainsi  à  3 milliards  350 millions  €  (contre  2 130 Mds  en  2004)  soit  une  augmentation de 60 % en 5 ans. L'Etat aura donc sur la même période, diminué de 219 millions €   le montant des subventions versées à RFF pour  l’entretien et  la régénération de  l’infrastructure  ferroviaire.  
Cette augmentation des péages de plus de 15% en un an  illustre la politique de désengagement  du  ferroviaire   par  l’Etat  et  ce  en  dépit  des  belles  promesses  faites  dans  le  cadre  du  grenelle  l’environnement et de la préparation de la calamiteuse rencontre de Copenhague.
Le TGV est directement  impacté par  l'explosion de  la  facture énergétique – conséquence de  la  libéralisation du marché de l’électricité ‐ qui s'ajoute à celle des péages et c'est bien aux usagers  qu'in fine la note sera présentée. 
Nota  : La direction n’a pas dit au Journal  les Echos si elle comptait verser un dividende à  l’Etat‐ actionnaire comme pour l’année 2009.