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jpg/Icone_nouvelles/Communique_P.jpgCommuniqué de presse - le 15/06/2018 » 08:43 par sudrailnormandie

Grève reconductible des Conducteurs de Manœuvre et de Lignes Locales de Sotteville depuis lundi 11 juin 2018 !

Les Conducteurs de Manœuvre et de Lignes Locales de Sotteville-lès-Rouen (CRML), qui conduisent les trains Fret SNCF sur le Grand Port Maritime de Rouen et les lignes régionales, sont en grève reconductible à 100% depuis le lundi 11 juin 2018.

Ils se battent pour conserver leur emploi sur Sotteville ainsi que leurs conditions de travail et de rémunération. La direction SNCF n’a engagé aucune négociation depuis le début de ce conflit local.

De plus la direction SNCF veut encore supprimer de nombreux postes sur la Plateforme Fret Normandie d’ici la fin de l’année dans le cadre d’une énième réorganisation.

SUD-Rail refuse que les emplois de cheminot-e-s soient sacrifiés et les conditions de travail soient dégradées, ce qui pourrait avoir des conséquences sur la sécurité ferroviaire.

SUD-Rail soutient les CRML dans leur grève locale et milite pour le développement du Fret Ferroviaire Public sur Sotteville et la Normandie !!!


jpg/Icone_nouvelles/Greve_carre.jpg12 JUIN 2018 : « LA JOURNÉE DE LA COLÈRE CHEMINOTE ! - le 08/06/2018 » 10:57 par sudrailnormandie

12 JUIN 2018 : « LA JOURNÉE DE LA COLÈRE CHEMINOTE !

Les organisations syndicales CGT, UNSA, SUD-Rail, CFDT appellent à faire du 12 juin prochain un temps fort d’expression de la colère cheminote par le biais d’une participation massive à la grève unitaire, à l’image de la « journée sans cheminot » du 14 mai dernier.

La pression doit être maintenue sur le gouvernement et la direction de l’entreprise.

Contrairement à la propagande gouvernementale, le processus législatif est loin d’être fini. Après le vote au Sénat, le passage en CMP, le texte de loi repassera par l’Assemblée Nationale, puis viendra le temps de la rédaction des ordonnances, de la loi de ratification, des décrets d’application, en plus des négociations liées à la CCN de branche.

Si la mobilisation exemplaire des cheminots permet de perturber le plan initialement établi par le gouvernement, il convient aujourd’hui d’élever le niveau du rapport de force afin de :

Gagner de véritables négociations sur l’ensemble des sujets dans le cadre de réunions tripartites (gouvernement, patronat, organisations syndicales).

94,97 % des 91 068 cheminots consultés dans le cadre du « Vot’action », ont dit non au pacte ferroviaire. Nous devons donc traduire cette opposition franche, massive et incontestable dans une nouvelle journée exceptionnelle de mobilisation le 12 juin prochain.

Le gouvernement et la direction ne peuvent rester sourds aux revendications portées par les cheminots depuis de nombreuses semaines.

Non, les cheminots n’ont rien volé !

La dette du système ferroviaire ne relève pas de leur responsabilité. Ils ne sont pas responsables des investissements tous azimuts de la direction SNCF dans des filiales à l’autre bout du monde. Ils ne sont pas comptables de l’utilisation dévoyée du CICE ni des suppressions massives d’emploi. Les cheminots subissent un gel des salaires depuis 3 ans, une organisation de la production et une gestion de l’entreprise qui ont largement complexifié le fonctionnement de la SNCF. Leur Statut n’est pas responsable de la dégradation du service rendu aux usagers, au contraire, il est un amortisseur et une force afin de maintenir, dans la continuité, le service public ferroviaire.

Non, les cheminots n’ont rien volé, EUX !

Le soutien populaire à l’action des cheminots reste significatif, les messages reçus depuis deux mois en témoignent.

C’est pourquoi, les organisations syndicales CGT, UNSA, SUD-Rail, CFDT, toujours unies malgré les tentatives de division opérées par ceux qui ont intérêt à opposer les cheminots appellent à participer à la « Journée de la colère cheminote ».

Ce nouveau temps fort doit se traduire par un recours massif à la grève quel que soit notre collège et notre métier !

Toutes et tous en grève le 12 juin 2018 !

eek [Télécharger le tract unitaire]


jpg/Icone_nouvelles/Communique_P.jpgCommuniqué de presse - le 08/06/2018 » 10:35 par sudrailnormandie

LE PROCESSUS PARLEMENTAIRE SE POURSUIT !
LE DÉBAT N’EST PAS CLOS !

Le calendrier législatif du Nouveau Pacte Ferroviaire se poursuit. Le 5 juin, le Sénat a voté un texte qui sera soumis à la commission paritaire Assemblée Nationale / Sénat, vraisemblablement le 11 juin. Le rapport de force que l’on a créé doit permettre de peser sur le contenu de la première table ronde « tripartite » ÉTAT/UTP/OS obtenue par les organisations syndicales.

Les Organisations Syndicales ne lâchent rien sur le dossier et continuent à se mobiliser pour défendre l’intérêt des Cheminots.

Le cycle parlementaire n’est pas terminé. Avec l’aide de certains médias, le jeu du Gouvernement est toujours d’actualité : tenter de briser l’UNITÉ syndicale. Mais il n’en est RIEN !

La mobilisation des cheminots reste forte.

Après plus de 25 heures de débats, la Ministre des Transports affiche fièrement que le Sénat a terminé l’examen du Nouveau Pacte Ferroviaire. Elle annonce également que les Sénateurs viennent d’aboutir à un texte enrichi grâce aux discussions qu’elle a menées, par le travail avec les Organisations Syndicales et de co-construction avec les Sénateurs. La réalité est bien différente, ce sont les Organisations Syndicales, avec les cheminotes et cheminots qui, par leurs actions, ont permis de faire évoluer le texte. Cela reste toutefois très insuffisant.

Rien n’a changé en ce qui concerne :

• L’ouverture à la concurrence ;

• La fin du Statut ;

• La transformation de l’entreprise en Société Anonyme.

Nous souhaitons toujours une reprise totale de la dette ainsi qu’une trajectoire viable du Ferroviaire, sans contrepartie pour les cheminots et sans augmentation d’impôts pour les citoyens.

Nous exigeons un service public de qualité, au service des voyageurs, et un maillage territorial pour que le mode ferroviaire soit LE mode de transport de référence des citoyens français.

Par ailleurs, trop d’incertitudes demeurent, sur le choix des salariés en cas de transfert par exemple, ou l’avenir de certaines lignes.

Trop de choses restent à construire, notamment au niveau de la Convention Collective et dans un temps trop contraint.

Les fédérations syndicales CGT, UNSA, SUD-Rail et CFDT

appellent l’ensemble des cheminots à maintenir

et amplifier le rapport de forces.

eek [Lire / Télécharger le communiqué]


jpg/Icone_nouvelles/Communique_P.jpgCommuniqué de presse - le 08/06/2018 » 08:42 par sudrailnormandie

Comité Social et Economique (CSE) : Un alibi pour

supprimer les Instances Représentatives du Personnel

dans les 210 établissements de production SNCF

Seulement deux mois après l’ouverture des négociations avec les 4 organisations syndicales représentatives concernant le découpage CSE au niveau du Groupe Public Ferroviaire SNCF - soit 9 mois avant les élections professionnelles prévues en novembre - le Directeur Général des Ressources Humaines a décidé de rompre les discussions pour fixer unilatéralement le nombre et le périmètre des établissements distincts qui correspondent aux nouvelles instances uniques CSE applicable au 1 janvier 2019.

Comme dans le cadre de la grève, le dialogue social est méprisé. Les 4 Organisations Syndicales ont donc fait un recours commun devant la Direction Régionale des Entreprises de la Concurrence de la Consommation du Travail et de l’Emploi (DIRECCTE). Le 23 mars, le DRH SNCF détermine un nouveau découpage à 33 instances uniques CSE (1 seul pour l’EPIC de tête SNCF, 26 pour SNCF Mobilités et 6 pour SNCF Réseaux). La Fédération SUD-Rail a fait un nouveau recours. (La CGT a également contesté la décision).

Après avoir entendu à la fois la direction et les syndicats représentatifs, la DIRECCTE - dont le DGRH du GPF qui provient de ses services - a rendu sa décision le 30 mai 2018, copie conforme du découpage SNCF.

ARNAQUE D’ETAT : Encore un coup à la Thatcher !

La disparition des Comités d’Entreprise, des instances des Délégués du Personnel et également des Comités d’Hygiène de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT) est programmée au plus tard pour le 01 janvier 2020. L’ordonnance Macron n°2017-1386 du 22 septembre 2017 qui est entré en vigueur à la date de publication des Décrets au 1er janvier 2018 « fusionne» en effet les 3 instances représentatives du personnel en une instance unique CSE qui pour SNCF aurait dû se substituer aux instances historiques.

Le point 8 du Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 est bafoué : « Tout travailleur participe, par l'intermédiaire de ses délégués, à la détermination collective des conditions de travail ainsi qu'à la gestion des entreprises. »

Concernant l’instance unique CSE, le code du travail prévoit que lorsque l’effectif dépasse 10 salariés sur une période de 12 mois, que des élections doivent être déclenchées par l’employeur. Or à SNCF, malgré les risques ferroviaires et industriels, ce sera par exemple une instance unique CSE allant de 1000 à plusieurs milliers de salariés comme à SNCF réseau avec 1 CSE Sud-Est pour plus de 15 000 salariés très loin de la production et des conditions de travail des cheminots : un delta qui relève en plein mouvement de grève, de la provocation et de la volonté d’anéantir le corps social SNCF qui risque de faire des émules dans nombre d’entreprises.

La décision de la DIRECCTE peut être contestée dans un délai de 15 jours par recours contentieux devant le Tribunal d’Instance de Saint-Denis (93) et les syndicats de la Fédération SUD-Rail réunis hier en conseil fédéral ont décidé de saisir la justice.


jpg/Icone_nouvelles/Communique_P.jpgAUX FÉDÉRATIONS CGT / UNSA / CFDT - le 05/06/2018 » 09:40 par sudrailnormandie

AUX FÉDÉRATIONS CGT / UNSA / CFDT

Camarades, chers collègues,

Les syndicats de la Fédération SUD-Rail, réunis le 31 mai en Conseil Fédéral, ont à l’unanimité rejeté le pacte ferroviaire qui s’inscrit dans le cadre d’une société libérale, détruisant les valeurs de services publics et mettant en concurrence les salarié-e-s dans une logique unique de rentabilité.

Le retrait du pacte, confirmé par le vote de rejet massif des cheminot-e-s, reste le préalable pour répondre au mieux aux besoins et à la défense des salarié-e-s, pour construire ensemble un système ferroviaire public s’inscrivant dans un projet de société, plus juste pour toutes et tous.

Nous refusons totalement de laisser le gouvernement en finir avec le statut d’entreprise publique, de supprimer le statut des cheminot-e-s, de vendre la SNCF à la découpe en subventionnant avec de l’argent public des entreprises privées pour concurrencer la SNCF, de conditionner la reprise de la dette à l’éclatement de la SNCF en plusieurs Sociétés Anonymes et de multiples filiales.

Ces repères revendicatifs ont été adoptés par nos fédérations syndicales le 3 avril, partagés avec les cheminot-e-s qui depuis 2 mois se sont inscrits nombreux dans la grève. Les cheminot-e-s attendent des organisations syndicales qu’elles créent les conditions pour contraindre le gouvernement à retirer son pacte ferroviaire. Malgré une mobilisation importante en avril et mai, deux rencontres avec le 1 er ministre, aucune modification significative sur le cœur de la réforme n’a été apportée. Les cheminot-e-s, face à cette posture gouvernementale niant les revendications d’un autre projet, repris au travers d’une plate-forme revendicative unitaire, ont interpellé nos fédérations afin de donner au mouvement les moyens de faire plier le gouvernement.

Des Assemblées Générales partout sur le territoire appellent à s’inscrire désormais dans une organisation moins prévisible, permettant de déstabiliser la programmation, en changeant les dates du calendrier initial. La Fédération SUD-Rail avait lors des interfédérales porté la nécessité d’entendre ceux qui font vivre cette grève en mettant en œuvre une stratégie prenant à contre-pied SNCF et gouvernement, qui ont su s’adapter au fil des semaines avec des annonces de grève programmées sur 3 mois.

La Fédération SUD-Rail réaffirme en cohérence avec notre projet partagé avec les cheminot-e-s en grève que :

rolleyes La SNCF doit rester publique et organisée au quotidien par ceux qui l’ont construite, la font vivre chaque jour et y sont attachés. En ce sens, le pacte ferroviaire doit être retiré.

rolleyes La grève doit permettre de gagner sur nos revendications et non ouvrir un calendrier de rencontre pour négocier l’ouverture à la concurrence, la fin du statut et de l’entreprise publique. En ce sens, il y a urgence à revoir les modalités pour qu’elles permettent de bloquer la production, la circulation des trains et oblige le gouvernement à revoir sa copie.

À ce stade du mouvement, notre capacité à exprimer d’une seule voix nos revendications est importante pour que les salarié-e-s puissent s’inscrire massivement dans la grève et l’annonce de nouvelles modalités primordiales, afin d’aborder les prochaines étapes de ce conflit historique que nous pouvons gagner.

La Fédération SUD-Rail vous propose d’entamer dès à présent toutes les dispositions concrètes pour intégrer les demandes des Assemblées Générales et ainsi les unifier sur le fond et la forme.

Le 5 juin, la fin des débats au Sénat doit être l’occasion de réaffirmer notre entière opposition à ce pacte ferroviaire, notre détermination à faire retirer ce pacte, y compris si le gouvernement persistait à le faire voter fin juin. La Fédération SUD-Rail mettra tout en œuvre pour que la réforme ne se fasse pas sans eux et soutiendra toutes les initiatives d’actions qui se tiendraient en ce jour (hors calendrier), mais qui fait sens dans la lutte.

Le 7 juin, les Assemblées Générales doivent se réunir ; nous souhaitons dans ce cadre que nos fédérations réaffirment au plus vite les propositions de la plateforme unitaire qui se sont construites et développées avec les cheminot-e-s qui réclament, avec la Fédération SUD-Rail, le retrait du pacte ferroviaire. Nous souhaitons enfin que ces nouvelles modalités engendrent un réel sursaut permettant d’amplifier la mobilisation à la SNCF et donnant des perspectives de convergence plus largement partagées dans cette journée où nous appelons l’ensemble des grévistes à se rendre aux Assemblées Générales.

Le 13 juin, jour de la Commission Mixte Paritaire entre l’Assemblée Nationale et le Sénat, annoncer une manifestation nationale des cheminot-e-s mettant en avant notre refus de laisser transformer SNCF entreprise publique en société privée ; rappeler que le rapport de force engagé ne prendra fin que lorsque le gouvernement aura satisfait nos revendications ; proposer d’élargir cette manifestation en appelant à se rassembler pour refuser la privatisation du système ferroviaire, et plus largement celle des services publics.

La Fédération SUD-Rail reste ouverte au travail commun indispensable, y compris en région, pour mener ce combat que nous ne pouvons pas perdre.

Syndicalement.

La Fédération SUD-Rail

eek [Télécharger le tract]


jpg/Icone_nouvelles/Communique_P.jpgRemerciements - le 05/06/2018 » 09:36 par sudrailnormandie

REMERCIEMENTS      

Camarades,

La Fédération SUD-Rail, ses syndicats, ses adhérent-e-s et l’ensemble des travailleur-euse-s du rail vous remercient pour les nombreux messages de soutien pour la lutte que nous menons.

Au-delà du seul sujet ferroviaire, partout dans le monde, les capitalistes mènent une offensive agressive contre les peuples. Ils veulent imposer un modèle antisocial basé sur la concurrence entre les travailleur-euse-s et entre les peuples. Ils veulent normaliser l’austérité et la précarité des carrières, des salaires et des situations sociales.

Ces attaques ultra-régressives au profit de la finance sont internationales et sans frontières, bien que jouant souvent sur la fibre nationaliste pour mieux faire passer les régressions. Nos combats, nos résistances, nos ripostes, doivent être à la mesure de cette violence sociale.

Notre responsabilité syndicale est d'offrir des solutions et des réponses de lutte à la hauteur. Ne laissons pas ces politiques réactionnaires faire le lit des partis nationalistes et fascistes. Ne laissons pas les capitalistes jouer avec nos vies.

Ils nous saignent, ici, là-bas, partout, luttons ensemble !!!


jpg/Icone_nouvelles/Rail_a_Defendre.jpgRail à défendre 22 - le 05/06/2018 » 09:21 par sudrailnormandie

jpg/Icone_nouvelles/Communique_P.jpgCommuniqué de presse - le 01/06/2018 » 09:29 par sudrailnormandie

Retraites : ce qu’universel ne signifie pas !

Le gouvernement annonce à grand renfort de publicité une consultation participative sur la réforme des retraites Il entend changer complètement le système pour mettre en place un système « universel ».

mad Cet « universel » ne veut pas dire égal ou équitable

Dire que pour un euro, on aura la même valeur de retraite c’est passer outre le fait que certain-es gagnent beaucoup d’euros et d’autres beaucoup moins. C’est passer sur le fait que les femmes, les précaires, ceux et celles qui ont connu des périodes de chômage ou qui ont dû travailler de façon non-déclarée… auront aussi moins d’euros.

mad Cet « universel » ne veut pas dire juste

Dans un des systèmes que le gouvernement veut mettre en place, l’espérance de vie moyenne de la génération entrerait en ligne de compte. Mais cette espérance de vie moyenne n'est pas la même quand on est cadre supérieur ou quand on est ouvrier-e dans l’industrie ou le bâtiment ou dans des professions soumises à la pénibilité (reconnue ou non). Les 5 % les plus riches toucheront leur retraite pendant 13 ans de plus que les 5 % les plus pauvres, selon l’Insee !

mad  Cet « universel » ne veut pas dire une retraite sécurisée

Dans les systèmes envisagés on saura ce qu’on paiera chaque année, mais on ne saura qu’à la fin ce qu’on aura comme retraite : c’est un système à cotisation définies et à prestations indéfinies (comme aujourd’hui pour l’Agirc-Arrco).

Le gouvernement cache son jeu, il veut :

- un système où les retraites ne coûteraient pas cher et baisseront (parce que les retraité-es sont « improductif-ves »)

- un système qui encouragera (éventuellement avec des aides fiscales et financières) à prendre en complément des retraites par capitalisations soumis aux aléas de la bourse donc favorables aux marchés financier. - un système où nous n’aurons plus rien à dire, avec une discussion avec les syndicats réduite à peau de chagrin…

Les gouvernements depuis 1986 ont réformé les retraites et largement dégradé le système actuel, ce qui a des conséquences pour tous-tes mais plus particulièrement pour les travailleur-euses âgé-es qui se retrouvent au chômage, pour les femmes qui ont des carrières heurtées et des métiers moins rémunérés ou en temps partiel subi, pour tous ceux et celles qui ont vécu des formes de précarité au travail, et pour les jeunes qui entrent tard dans des emplois stables.

Il est possible d’arrêter ce massacre de nos droits sans changer de système et en les améliorant.

- en prenant ce qu’il y a de meilleur dans les régimes actuels et en faisant cotiser les dividendes versés aux actionnaires.

- avec une retraite à hauteur de 75% du salaire, et un minimum de pension égal au smic pour une retraite complète ;

- en permettant le départ après 37 ans d’activités, ce qui est la durée moyenne de cotisations validées ;

- par un système redistribution en faveur des personnes qui ont touché le moins dans leur carrière ;

- en assurant que les personnes qui passent d’un régime à l’autre lors d’un changement professionnel n’y perdent pas

- en garantissant le pouvoir d’achat des pensions en les indexant sur le salaire moyen.

Ce qu'il y a d'universel dans ce projet du gouvernement, ce sont les risques pour tous et toutes de voir leurs retraites sérieusement entamées. Ce projet de réforme sert des intérêts particuliers, ceux de celles et ceux qui gagnent le plus, ceux des banques et assurances qui fourniront des complémentaires. Le gouvernement Macron n'a jamais été au service de « l'universel » : il ne défend pas l'intérêt général, il défend ceux de ses clients.

eek [Lire / Télécharger le communiqué]


jpg/Icone_nouvelles/Communique_P.jpgCommuniqué de presse - le 25/05/2018 » 19:10 par Marc

Le gouvernement annonce place nette … Pour les patrons du ferroviaire privé !

Sans surprise, tant l’information avait déjà été largement reprise par la presse, le 1er ministre a annoncé aujourd’hui une reprise partielle de sa « dette » du ferroviaire d’ici à 2022. Loin d’être un cadeau pour les cheminot-e-s, cette annonce est avant tout une obligation nécessaire si le gouvernement persiste à vouloir changer le statut juridique des EPIC SNCF en Sociétés Anonymes. C’est également un beau cadeau fait aux entreprises ferroviaires privées qui viendraient candidater à d’éventuels appels d’offres dans des conditions qui, de fait, ne seraient pas les mêmes qu’aujourd’hui.

Personne n'est dupe, depuis 1997 où la SNCF a séparé l'infrastructure de l'exploitation, la dette est à chaque fois mise en avant dès lors qu'il devient urgent de privatiser les profits, mais également le prétexte utilisé pour passer les contre-réformes. Cette fois-ci, ce sont bien des dizaines de milliers de suppressions d'emploi, la fin du statut, la fermeture de milliers de kms de lignes qui sont prévues pour financer cette reprise partielle de la dette, ce que permet évidemment le pacte ferroviaire.

L’Union syndicale Solidaires et la Fédération SUD-Rail, ne peuvent que dénoncer l'absence de perspectives pour le financement du système ferroviaire et réclament le retrait d'un pacte dont les premières victimes seront les usagers et ceux qui organisent au quotidien le transport ferroviaire de voyageurs et de marchandises.

Concernant le projet de loi avant son passage au Sénat, si des amendements dits « sociaux », ont bien été déposés, leur portée dans une entreprise où la direction fait tout, depuis des années, pour contourner la législation (voir les multiples condamnations dont elle a fait l’objet) et annonce déjà l’ouverture de négociations visant à amoindrir les droits des cheminot-e-s. Leur examen n’est absolument pas de nature à satisfaire les salarié-e-s grévistes qui attendent que le gouvernement retire son projet et s’assoit enfin à la table des négociations, plutôt que de renvoyer les conséquences d’un projet de loi dogmatique à 18 mois de négociations dans la branche et l’entreprise, en vue de signer plus d’une dizaine d’accords.

Pour la Fédération SUD-Rail, un autre pacte ferroviaire est possible ! Le financement de la dette et le statut ne sont que des leurres pour nourrir l’appétit du privé. Cette mauvaise réforme ne règle rien et ne peut pas se construire contre les salarié-e-s censés la mettre en œuvre. Le président de la SNCF et le 1er Ministre doivent entendre leurs voix, retirer leur projet de loi et entamer des négociations tripartites sur de nouvelles bases.

L’Union syndicale Solidaires et la Fédération SUD-Rail sont également intervenues auprès du 1 er Ministre pour dénoncer l’escalade de la répression envers le mouvement social et le climat qui en découle, en pointant les actes de violences policières avérés, les arrestations et les gardes à vues abusives lors des manifestations, en particulier contre les jeunes, la violence contre les habitant-e-s de la ZAD ou la menace de mort d’un président d’université contre un étudiant membre de Solidaires à Nice.


jpg/Icone_nouvelles/Manif.jpg26 mai 2018 Marée polulaire A CAEN - le 25/05/2018 » 18:52 par Marc

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