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Nouvelles

jpg/Tarifs_2013.jpgHausse des tarifs à la SNCF - le 16/01/2013 » 16:24 par Marc

Hausse des tarifs à la SNCF : nouvelle attaque contre le service public ferroviaire

Les tarifs des TGV, TER et Intercités augmentent de 2,3% en moyenne à partir du 24 janvier prochain. 2011, 2012, 2013, chaque année les tarifs augmentent ! Il n’y a aucune volonté politique de rendre les transports ferroviaires accessibles au plus grand nombre, ce qui est inacceptable dans un contexte difficile pour des millions de salariés, chômeurs, retraités, jeunes en formation.

Plus que jamais, les usagers sont considérés comme les payeurs de la dette imposée au système ferroviaire. Il serait temps que l’Etat reprenne enfin la dette du ferroviaire.

Le gouvernement et la direction SNCF sont responsables de cette augmentation !

Le budget 2013 de la SNCF est marqué par des choix politiques qui pèsent lourdement sur l’entreprise :

  •  le montant des péages versés à RFF augmente de 5% par rapport à 2012 : 3,52 milliards. + 80% en 10 ans !
  • la hausse des impôts et taxes (à l’inverse des cadeaux faits aux patrons et actionnaires du privé) a imposé à la SNCF de payer 932 millions pour 2012, soit une augmentation de 26 % depuis 2008.
  • les 60,9 millions d’euros d’amendes infligés à la SNCF, suite à une décision récente de l’Autorité de la concurrence, est bien un choix politique et « non technique ou juridique » comme certains voudraient le faire croire.

Nous sommes loin du credo de Guillaume Pépy qui affirmait à la fin des années 90 : « un train pour tous et pas cher ». Aujourd’hui, la SNCF se comporte de moins en moins comme un service public, mais de plus en plus comme une société commerciale qui ne cherche qu’à faire du fric !

La fédération SUD-Rail exige que

  • le gouvernement et la SNCF cessent cette politique d’austérité.
  • le choix des pouvoirs publics ne soit plus guidé par la rentabilité immédiate mais plutôt par la satisfaction des besoins sociaux et de l’intérêt général, y compris en ce qui concerne les impératifs écologiques.

C’est le sens du tract commun que viennent de réaliser SUD-Rail et des associations d’usagers.


Ce que cachent les projets de la direction Transilien - le 15/01/2013 » 09:50 par Marc

  • Liaison  nationale  Transport  et  Commercial rolleyes

pdf.gif Lire/Télécharger le tract

 

 

 


jpg/Restructuration.jpegProjets de restructuration ou plutôt de déstructuration - le 07/01/2013 » 10:01 par Marc

Projets de restructuration ou plutôt de déstructuration 

La réforme du  système ferroviaire est dans l’esprit de tous les cheminots et cheminotes.
Elle implique à la fois la réintégration de RFF et la volonté de l’état et du gouvernement de mettre en place un cadre social harmonisé.  Le droit communautaire n’imposait pas en  1996  la  séparation  de  RFF  pas  plus  qu’il  l’impose  aujourd’hui !  SUD-Rail  s’y  est toujours  opposé.  Les  promoteurs  de  cette  séparation  sont  aujourd’hui  les  mêmes  qui appellent la réintégration de RFF. Ce sont 15 années de perdues pour se rendre compte du gâchis de cette politique tournée uniquement vers la libéralisation du rail.
 
L’exigence de SUD-Rail : la réintégration de RFF au sein de l’EPIC.
 
On ne peut pas parler de RFF sans évoquer la dette, avant 1996 l’état faisait porter sur la SNCF 32 milliards de dette ; 15 plus tard, la dette du système ferroviaire (SNCF+RFF) est du  même  niveau.  Pour  la  SNCF  une  partie  des  charges  liées  au  remboursement  de  la dette s’est transformée en péages payés à RFF ! C’est à l’état de reprendre cette dette. Elle  est  liée  pour  l’essentiel  à  des  charges  d’infrastructure  qui  sont  la  conséquence  de choix politiques de la responsabilité des pouvoirs publics ; une autre partie est due aux prêts pour rembourser la dette…et qui la font augmenter !


RH077.jpgProjets de restructuration ou plutôt de déstructuration - le 07/01/2013 » 10:00 par Marc

Négociation du cadre social harmonisé


Direction et gouvernement dessinent les contours au détriment des acquis des cheminot-es.
 
SUD-Rail  revendique  une  réglementation  pour  tous  les  travailleurs  du  rail  fondée  sur deux impératifs, la sécurité des circulations ferroviaires et la santé des salarié-es.  
 
La base minimum de cette réglementation doit être le RH0077.
 
C’est  en  ce  sens  que  le  gouvernement  doit  agir  (décret)  en  matière  d’organisation  du travail en s’appuyant sur les enseignements tirés d’un siècle d’histoire ferroviaire. Ne pas en  tenir  compte  serait  une  mise  en  danger  de  tout  le  système  ferroviaire  avec  la  seule
volonté  d’organiser  le  dumping  social  au  travers  de  la  libéralisation  du  transport  de voyageurs. Selon le Président de la République« Le Changement C’est Maintenant ». Pour les travailleurs du rail le changement devra être synonyme d’amélioration des conditions de travail  et non la recherche d’un point de jonction entre la réglementation RH077 et… pas  de  réglementation.  Cela  mènerait  à  l’abaissement  de  certains  éléments  du  RH077 (déjà très dur à vivre en l’état) et vendu comme une avancée pour les autres salarié-es.
On n’enlève pas aux uns pour donner aux autres, quand on parle de sécurité, de santé et de progrès social !

Le statut et la réglementation des cheminot-es ne sont pas à vendre.  
 
La  sauvegarde  des  emplois,  des  conditions  de  travail,  des  salaires,  du  service  public ferroviaire seront nos priorités.
La direction nivelle par le bas en culpabilisant tous les cheminots-tes. Cette volonté de rendre  les  salariés  captifs  par  la  peur,  résulte  d'une  politique  libérale, soutenue  et encouragée  par  les  gouvernements  successifs.  Ces  politiques  scélérates  doivent  être combattues par tous les salariés-es du public et du privé, par la mobilisation... La seule fatalité serait de les laisser faire.
 

Les cheminot-es ne sont ni des nanti-es, ni des privilégié-es, ils réclament juste un outil de travail de qualité et une rémunération digne du service qu’ils-elles rendent.


Euro_pt.gifSalaires: Politique salariale ou politique patronale ? - le 07/01/2013 » 09:55 par Marc

Salaires: Politique salariale ou politique patronale ?


La  politique  générale  de  la  SNCF  a  fait  que  l’ensemble  des  organisations  syndicales  a refusé de signer l’accord salarial 2012. Un accord où la direction une fois de plus mettait à  mal  le  pouvoir  d’achat  des  cheminot-es  en  proposant  une  augmentation  lissée  sur l’année de 0,16%.  Ce sont de nombreux cheminot-es qui se retrouvent avec des salaires inférieurs au SMIC, alors que le chiffre d’affaires augmente de 813M€ dans un pays où le PIB augmente lui  de   0,8%.   Cette   politique   libérale   menée   par   l’ensemble   des   patrons   et   des
gouvernements n’a que trop durée ! Le partage des richesses doit être fait équitablement et non pas en laissant les salarié-es  sur le carreau.


A qui profite la dette? - le 30/11/2012 » 14:59 par Marc


communique.pngA la SNCF, les accidents du travail se multiplient. - le 27/11/2012 » 11:41 par Marc

A la SNCF, les accidents du travail se multiplient.

Chaque jour, 17 cheminot-e-s sont victimes d’accidents du travail et année après année, le taux de fréquence* est en augmentation à la SNCF. En 2011, 231 410 journées ont été non travaillées suite à des accidents de travail, en plus des 51 194, suite à des accidents de trajet. Depuis le début de l’année, 9 cheminots sont déjà morts au travail ! Pour 2012, 6 333 accidents du travail sont déjà répertoriés, dont 4 449 au 1 er semestre. Les cheminot-e-s payent l’irresponsabilité des dirigeant-e-s de l’entreprise qui imposent un tel système. Tous ces accidents du travail sont des agressions envers les cheminot-e-s qui en sont victimes. Ce n’est pas « la faute à la fatalité ». Les raisons sont connues : diminution des effectifs, destruction des collectifs de travail, formation insuffisante, encadrement surchargé de tâches annexes, course à la productivité,… Tout ceci se paie. La fonction Matériel est particulièrement impactée ces derniers temps. Deux accidents du travail graves sont survenus en moins d’un mois :

  • le mardi 30 octobre 2012, au Technicentre Industriel de Rouen Quatre Mares, une opératrice, tourneur dans le secteur usinage, a été happée par son tour en fonctionnement lors d'une opération d'usinage.
  • le mardi 13 novembre 2012, au Technicentre d’Oullins, un jeune apprenti de 15 ans s’est sectionné un doigt sous une presse hydraulique. Concernant ce dernier, nous en arrivons là parce que des irresponsables organisent le travail de manière à ce que les tuteurs et tutrices ne puissent suivre les apprentis et en laissant des « gamins » travailler sans la formation nécessaire. SUD-Rail exige que des responsabilités réelles soient établies.

Un autre accident grave s’est produit jeudi 22 novembre 2012, au Technicentre SNCF Charente- Périgord de Saintes. Lors d’une opération de maintenance sur un aspirateur THEP (Très Haute Efficacité Particulaire) servant à aspirer les poussières d’amiante, un opérateur d’une entreprise sous traitante a mis en marche l’aspirateur en mode soufflerie, projetant sous forme d’un nuage tout son contenu de poussières d’amiante dans l’atelier chaudronnerie, exposant ainsi plusieurs dizaines de cheminots présents.

Plus grave encore, après avoir pris connaissance de cet accident, la direction n’a pas jugé bon de faire évacuer et décontaminer le personnel, ni de confiner l’atelier en vue d’une décontamination par une entreprise compétente. L’activité a continué jusqu’en fin d’après midi. Les allées et venues des salariés et des engins de manutention ont propagé la pollution au bâtiment voisin. Ce n’est que le vendredi 23 novembre 2012, sous la pression des cheminots, qu’un droit d’alerte a été déposé par un membre du CHSCT du Technicentre Charente-Périgord de Saintes, pour obliger la direction à respecter ses obligations d’employeur, en prenant des mesures immédiates de protection du personnel et de l’environnement. Les cheminot-e-s ont toujours été conscients des dangers de leur métier, mais ils refusent la politique du risque calculé.

L’accident n’est pas une fatalité, il faut tout faire pour l’éviter.

* nombre d’accidents du travail / nombre de cheminot-e-s


La lettre éco n°35 est parue - le 08/11/2012 » 13:44 par Marc

  • La lettre économique N°35 d'octobre 2012 est parue! smile

pdf.gif Lire/Télécharger la lettre éco N°35

 

 

 


communique.pngCommuniqué de presse - le 25/10/2012 » 20:47 par Marc

Communiqué de presse

Les cheminots en grève ce 25 octobre 2012 adressent un message fort à la direction de la SNCF. Ils demandent une revalorisation de leurs salaires à la hauteur de la perte du pouvoir d’achat qu’ils subissent depuis trop d’années. Les cheminots comme de nombreux salariés en France, ont concédé beaucoup d’efforts et la direction SNCF annonce que d’autres sont encore à venir. SUD-Rail maintient ses revendications sur les salaires avec notamment une augmentation immédiate de 300 euros pour tous les cheminots. Alors que notre Direction cache sa politique salariale en nous renvoyant à la responsabilité de tutelle et comme à son habitude, oppose emploi et salaire, elle ne propose aux cheminot(e)s qu’une augmentation de 0,16% sur l’année, laissant une grosse partie de nos collègues sous le seuil du SMIC. Alors que dans le même temps, les plus hauts salaires ont été augmentés de 16% dans l’entreprise. La fédération SUD-Rail demande l’arrêt des restructurations dans l’entreprise avec leurs lots de suppression d’emploi, d’augmentation de la productivité, qui font «souffrir» les cheminots. Il faut en finir avec cette politique de profit. Nous dénonçons la «précarisation» galopante à la SNCF et réclamons une vraie politique de l’emploi dans l’entreprise publique SNCF. Nous réclamons des engagements à la hauteur des besoins de missions de service public et des réclamations des usagers dans certaines régions comme en Ile de France. Contrairement à la vision de la direction qui indique que l’emploi à la SNCF est stabilisé en confirmant 500 embauches en Ile De France et l’engagement de la SNCF de faire 500 «contrats d’avenir», nous pensons que ces annonces ne répondront pas aux besoins et aux attentes. Il ne peut pas y avoir d’efforts sans contrepartie et il faut sortir de la logique de culpabilisation des travailleurs du rail. SUD-Rail proposera aux autres organisations syndicales dans le cadre d’une interfédérale la construction d’un mouvement fort et reconductible si la direction de la SNCF reste muette face aux revendications des cheminots. Nous demandons au gouvernement de fixer la feuille de route de l’entreprise, et de montrer par là même, sa volonté de service public fort, au service du public et non pas de laisser notre Direction brandir la feuille de route laissée par le gouvernement Sarkozy. La situation des salariés en France se dégrade, les plus fragilisés se précarisent d’avantages quand les autres se serrent toujours plus la ceinture. Cette situation n’est plus tenable et il convient dès aujourd’hui de construire un mouvement interprofessionnel pour combattre les logiques libérales qui affaiblissent chaque jour un peu plus les Français en les divisant Lors des rencontres nationales qui vont avoir lieu ces prochains jours, l’Union syndicale Solidaires et la fédération SUD-Rail proposeront un prolongement de l’action d’aujourd’hui le 14 novembre.


Euro_pt.gif(DES)ACCORD SALARIAL 2012 - le 24/10/2012 » 19:02 par Marc

(DES)ACCORD SALARIAL 2012

 

En refusant de négocier, la Direction vient de confirmer la décision prise par les fédérations de ne pas signer cet accord 2012 (CGT, CFDT, SUD-Rail, UNSA).

 

La position défendue par les OS depuis le début des négociations est devenue plus que légitime.

 

croissance_zero.jpgLes cheminots paient depuis trop longtemps la rigueur interne imposée par la Direction sous l’égide des gouvernements successifs.

 

Après la perte du pouvoir d’achat durant ces dernières années, et aucun accord réellement en faveur des revenus des cheminots, cette année, la Direction n’a pas honte de proposer grassement 0,5% d’augmentation générale à partir du 1er septembre, ce qui signifie + 0,16 % sur une année pleine.

 

Les cheminots ne méritent pas plus aux yeux de la direction !

 

 

Quelques euros ! Laissant même les positions 4 à 12 sous le seuil du SMIC, avec une proposition de majoration de 5 €.

De l’argent, il y en a lorsqu’il s’agissait, en 2011, d’augmenter de près de 16% les plus hauts salaires de l’entreprise! Trouvez l’erreur… les cheminots cadres, maitrises et exécution auraient dans le meilleur des cas 10€, nos dirigeants eux, plus de 4000€.

SUD-Rail revendique son choix d’avoir décrié l’accord 2011 et celui de cette année. La dignité des cheminots ne se situe pas dans les quelques euros jetés à nos pieds.

 

La progression du coût moyen agent demeure historiquement basse, nous coûtons de moins en moins cher aux patrons. Elle est même inférieure à l’évolution constatée au premier semestre 2011.

 

La croissance du chiffre d’affaires est bonne : +3,1% à périmètre et charge constantes.

 

SUD-Rail revendique une augmentation uniforme et immédiate de 300 € pour l’ensemble des cheminots.

 

Nous ne sommes pas dupes que de nombreuses mesures annoncées ne sont là que pour compenser les problématiques URSSAF (suppression de l’exonération de l’allocation de panier des brigades des grands centres, modification des conditions de versement de la participation de l’entreprise aux frais d’utilisation d’un téléphone fixe personnel pour les besoins de service, suppression de l’exonération des allocations de déplacement du régime général lors de réduction pour couchage).

 

SUD-Rail confirme son appel aux cheminots à se mobiliser dès le mercredi 24 octobre à 19 heures au vendredi 26 octobre à 8 heuresrolleyes