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SOUFFRANCE AU TRAVAIL
La direction ne veut rien faire : La Preuve par 11
Le monde du travail en souffrance, réponse de la direction SNCF: une anesthésie littéraire !
Suite à la vague de suicides qui frappe les salariés de France Telecom, le thème de la « souffrance au travail » est apparu à l’avant scène de l’actualité depuis ces derniers mois. Face à ce phénomène moralement injustifiable, la ministre Lagarde a fait injonction en 2009 aux entreprises de plus de 1000 salariés (et notamment les entreprises publiques comme la SNCF) de mettre au point un plan de mesures pour prévenir les dégâts humains de cette souffrance au travail.
Inspirés par un texte européen de référence (L'accord européen sur le stress au travail de 2004) et sa transposition en France (l'accord national interprofessionnel sur le stress de 2008), la direction de la SNCF a présenté aux OS, début 2010, un texte sur le sujet destiné à devenir un texte de référence RH. Ce texte s’intitule « Démarche sur l’amélioration de la qualité de vie au travail et sur la prévention du stress ».
Après analyse de ce texte, rencontre avec G. Pepy pour en parler, et 3 tables rondes avec la direction (une quatrième est prévue en sept 2010), SUD-Rail considère que ce texte n’apporte rien aux cheminots. Celui-ci ne sert que de vitrine à la direction. Mieux, il lui permet de se dédouaner à bon compte des conséquences tragiques de sa politique managériale et de casse de l’entreprise, politique que nous subissons chaque jour, que ce soit dans les bureaux, sur les chantiers, ou dans les ateliers. C’est sur ce document qu’elle entend s’appuyer pour développer la mise en place d’une organisation pathogène, dont la seule finalité est de dégager du cash pour les futurs actionnaires des futures filiales qu’elle entend créer, en lieu et place de notre entreprise publique de service public.
Les cheminot-e-s vivent aujourd’hui la situation que les salarié-e-s de FranceTélécom connaissent depuis quelques années, et rien ne permet de penser que les mêmes causes ne sont pas, déjà, en train de provoquer les mêmes effets. Ceci n’a pas empêché le président Pépy de considérer en 2008 France-Télécom comme le modèle managérial dont il souhaitait s’inspirer dans le cadre de son projet « SNCF Destination 2012 ». Au moins ne pourra-t-il plus dire, désormais, qu’il ne
savait pas
[Lire la suite et télécharger le tract]
La direction ne veut rien faire : La Preuve par 11
Le monde du travail en souffrance, réponse de la direction SNCF: une anesthésie littéraire !
Suite à la vague de suicides qui frappe les salariés de France Telecom, le thème de la « souffrance au travail » est apparu à l’avant scène de l’actualité depuis ces derniers mois. Face à ce phénomène moralement injustifiable, la ministre Lagarde a fait injonction en 2009 aux entreprises de plus de 1000 salariés (et notamment les entreprises publiques comme la SNCF) de mettre au point un plan de mesures pour prévenir les dégâts humains de cette souffrance au travail.
Inspirés par un texte européen de référence (L'accord européen sur le stress au travail de 2004) et sa transposition en France (l'accord national interprofessionnel sur le stress de 2008), la direction de la SNCF a présenté aux OS, début 2010, un texte sur le sujet destiné à devenir un texte de référence RH. Ce texte s’intitule « Démarche sur l’amélioration de la qualité de vie au travail et sur la prévention du stress ».
Après analyse de ce texte, rencontre avec G. Pepy pour en parler, et 3 tables rondes avec la direction (une quatrième est prévue en sept 2010), SUD-Rail considère que ce texte n’apporte rien aux cheminots. Celui-ci ne sert que de vitrine à la direction. Mieux, il lui permet de se dédouaner à bon compte des conséquences tragiques de sa politique managériale et de casse de l’entreprise, politique que nous subissons chaque jour, que ce soit dans les bureaux, sur les chantiers, ou dans les ateliers. C’est sur ce document qu’elle entend s’appuyer pour développer la mise en place d’une organisation pathogène, dont la seule finalité est de dégager du cash pour les futurs actionnaires des futures filiales qu’elle entend créer, en lieu et place de notre entreprise publique de service public.
Les cheminot-e-s vivent aujourd’hui la situation que les salarié-e-s de FranceTélécom connaissent depuis quelques années, et rien ne permet de penser que les mêmes causes ne sont pas, déjà, en train de provoquer les mêmes effets. Ceci n’a pas empêché le président Pépy de considérer en 2008 France-Télécom comme le modèle managérial dont il souhaitait s’inspirer dans le cadre de son projet « SNCF Destination 2012 ». Au moins ne pourra-t-il plus dire, désormais, qu’il ne
savait pas
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Gagner sur les retraites,
c'est possible!
Plus de 3 millions de manifestants dans toute la France, salariés du privé et du public, chômeurs, jeunes, retraités, ont exprimé leur colère et leur rejet d’un projet de loi injuste, inefficace, aggravant encore les inégalités. La journée de grèves et de manifestations organisée par l’intersyndicale a été un succès considérable avec de fortes grèves dans de nombreux secteurs. Elle montre que ce projet de loi est fondamentalement refusé par la population. Ce gouvernement, dont le seul souci est de complaire au patronat et aux plus riches, refuse d’envisager une nouvelle répartition de la richesse produite qui permettrait, sans problème, de financer nos retraites. Il n’a aucune légitimité pour conduire une réforme qui engage l’avenir des générations futures. Pourtant et malgré le fait que journée d’action après journée d’action, la mobilisation devient de plus en plus importante, le gouvernement ne renonce pas. Après le refus de toute négociation, nous avons droit maintenant à
une parodie de débat parlementaire, le président de la République voulant faire adopter par l’Assemblée nationale son texte à la va-vite dans les jours qui suivent. Son choix est clair : le passage en force.
Un bras de fer est donc engagé. Face à la détermination du gouvernement nous devons faire preuve d’une détermination plus grande encore. Pour l’Union syndicale Solidaires, l’enjeu est aujourd’hui de forcer le gouvernement à céder. Il faut donc s’en donner les moyens. Les salariés doivent discuter et organiser la reconduction de la grève partout où cela est possible et il est de la responsabilité de l’intersyndicale de décider d’une suite à la hauteur des enjeux au 7 septembre, suite qui devrait avoir lieu dans les jours qui viennent. Ce gouvernement ne cédera que contraint et forcé. Imposons-lui
le retrait de ce projet !
c'est possible!
Plus de 3 millions de manifestants dans toute la France, salariés du privé et du public, chômeurs, jeunes, retraités, ont exprimé leur colère et leur rejet d’un projet de loi injuste, inefficace, aggravant encore les inégalités. La journée de grèves et de manifestations organisée par l’intersyndicale a été un succès considérable avec de fortes grèves dans de nombreux secteurs. Elle montre que ce projet de loi est fondamentalement refusé par la population. Ce gouvernement, dont le seul souci est de complaire au patronat et aux plus riches, refuse d’envisager une nouvelle répartition de la richesse produite qui permettrait, sans problème, de financer nos retraites. Il n’a aucune légitimité pour conduire une réforme qui engage l’avenir des générations futures. Pourtant et malgré le fait que journée d’action après journée d’action, la mobilisation devient de plus en plus importante, le gouvernement ne renonce pas. Après le refus de toute négociation, nous avons droit maintenant à
une parodie de débat parlementaire, le président de la République voulant faire adopter par l’Assemblée nationale son texte à la va-vite dans les jours qui suivent. Son choix est clair : le passage en force.
Un bras de fer est donc engagé. Face à la détermination du gouvernement nous devons faire preuve d’une détermination plus grande encore. Pour l’Union syndicale Solidaires, l’enjeu est aujourd’hui de forcer le gouvernement à céder. Il faut donc s’en donner les moyens. Les salariés doivent discuter et organiser la reconduction de la grève partout où cela est possible et il est de la responsabilité de l’intersyndicale de décider d’une suite à la hauteur des enjeux au 7 septembre, suite qui devrait avoir lieu dans les jours qui viennent. Ce gouvernement ne cédera que contraint et forcé. Imposons-lui
le retrait de ce projet !
Voici le nouveau né de SOLIDAIRES.
Le bulletin « et voilà » numéro zéro disponible en rubrique "Sommaire".
Ce bulletin à vocation mensuel fera régulièrement le point sur l’actualité des questions de santé et de conditions de travail.
Bonne lecture.
Retraites : cheminots, travailleurs du rail,
nous sommes tous concernés !
Pour celles et ceux qui avaient encore des doutes, les dernières annonces sont claires. C’est officiel, les attaques du gouvernement vont avoir un impact direct sur les cheminots.
La direction SNCF a beau se répandre en communication pour assurer que les cheminots à statut ne seront pas touchés, personne n’est dupe :
Personne ne peut croire qu'au nom de "l'équité", la régression sociale que sont toutes ces "réformes" appliquées au plus grand nombre, restera lettre morte pour les salariés affiliés à un régime spécial. Gallois nous avait déjà fait le coup en 2003 !
Les contre-réformes ont pour but de repousser l'âge de départ en retraite, et celle-ci repoussera encore l'âge de liquidation des droits.
Les femmes, du fait de carrières « heurtées », sont obligées de liquider leurs droits à 65 ans pour ne pas subir l'iniquité de la décote au régime général.
Ces contre-réformes obligeront aussi les cheminots à travailler de plus en plus longtemps après 55 ans (50 pour les ADC)
Cela aura comme conséquence un cercle pervers de moindres embauches et donc une augmentation du chômage des jeunes.
Le gouvernement et la direction jouent la carte de la division entre les salariés du secteur ferroviaire pour faire passer leurs mauvais coups, ne les laissons pas nous manipuler.
Pour la fédération SUD-Rail, ne pas combattre tous ensemble cette nouvelle régression, c'est donner un blanc seing à ce gouvernement de régression sociale et accepter un nouveau recul.
nous sommes tous concernés !
Pour celles et ceux qui avaient encore des doutes, les dernières annonces sont claires. C’est officiel, les attaques du gouvernement vont avoir un impact direct sur les cheminots.
La direction SNCF a beau se répandre en communication pour assurer que les cheminots à statut ne seront pas touchés, personne n’est dupe :
- Les nouvelles mesures seront instillées dans le calendrier de la contre-réforme de 2007 et les cheminots à statut en ressentiront les effets néfastes dès le second semestre 2017.
- Les mesures qui seront prises auront un effet immédiat pour les cheminots contractuels, pour nos collègues des filiales (EFFIA, Parme, etc.), le personnel des CE/CCE, des sociétés de sous-traitance (gardiennage, nettoyage
) et celui des entreprises privées de transport ferroviaire, soumis déjà depuis 1993 à la contreréforme Balladur.
Personne ne peut croire qu'au nom de "l'équité", la régression sociale que sont toutes ces "réformes" appliquées au plus grand nombre, restera lettre morte pour les salariés affiliés à un régime spécial. Gallois nous avait déjà fait le coup en 2003 !
Les contre-réformes ont pour but de repousser l'âge de départ en retraite, et celle-ci repoussera encore l'âge de liquidation des droits.
Les femmes, du fait de carrières « heurtées », sont obligées de liquider leurs droits à 65 ans pour ne pas subir l'iniquité de la décote au régime général.
Ces contre-réformes obligeront aussi les cheminots à travailler de plus en plus longtemps après 55 ans (50 pour les ADC)
Cela aura comme conséquence un cercle pervers de moindres embauches et donc une augmentation du chômage des jeunes.
Le gouvernement et la direction jouent la carte de la division entre les salariés du secteur ferroviaire pour faire passer leurs mauvais coups, ne les laissons pas nous manipuler.
Pour la fédération SUD-Rail, ne pas combattre tous ensemble cette nouvelle régression, c'est donner un blanc seing à ce gouvernement de régression sociale et accepter un nouveau recul.
Le 24 juin, c’est bien tous ensemble
que nous devons mettre sur les rails
le mouvement qui fera reculer le gouvernement !!
Tous en grève et dans la rue !
DIEPPE : 10h30
que nous devons mettre sur les rails
le mouvement qui fera reculer le gouvernement !!
Tous en grève et dans la rue !
MANIFESTATIONS
ROUEN cours Clémenceau : 10h00
DIEPPE : 10h30
Ils ont sauvé les banques et les actionnaires
Et si maintenant on pensait aux ouvriers, aux enseignantes, aux techniciens, aux retraitées, aux électriciens, aux chômeuses, aux journalistes, aux étudiantes, aux conducteurs de bus, aux infirmières, aux routiers, aux jeunes en formation, aux fonctionnaires, aux chercheurs, aux vendeurs ?
Chômage,
C.D.D.,
intérim,
temps partiel,
travail au noir,
retraite,
En France, aujourd’hui,
8 millions de
personnes vivent
en dessous du
seuil de pauvreté
(908 euros mensuels)
Mais
Le bénéfice des seules entreprises françaises du CAC 40, uniquement pour les années 2007
à 2009, c’est
212 milliards d’euros !.
Et si maintenant on pensait aux ouvriers, aux enseignantes, aux techniciens, aux retraitées, aux électriciens, aux chômeuses, aux journalistes, aux étudiantes, aux conducteurs de bus, aux infirmières, aux routiers, aux jeunes en formation, aux fonctionnaires, aux chercheurs, aux vendeurs ?
Chômage,
C.D.D.,
intérim,
temps partiel,
travail au noir,
retraite,
En France, aujourd’hui,
8 millions de
personnes vivent
en dessous du
seuil de pauvreté
(908 euros mensuels)
Mais
Le bénéfice des seules entreprises françaises du CAC 40, uniquement pour les années 2007
à 2009, c’est
212 milliards d’euros !.
Et il n’y aurait pas d’argent pour nos salaires et nos retraites ?
La SNCF condamnée pour la non application de la réglementation du travail
Le Conseil des prud’hommes de Paris vient de rendre son jugement dans l’affaire opposant 120 cheminots, soutenus par la Fédération SUD-Rail, à la direction de la SNCF, pour la non application de la réglementation du travail.
Le jugement du Conseil des prud’hommes de Paris est sans appel pour la direction de la SNCF : il condamne l’entreprise publique à dédommager les agents pour le non respect de la réglementation du travail.
Pour ces 120 agents, ce sont 2134 jours de repos qui n’avaient pas été attribués par l’entreprise.
La fédération SUD-Rail à également été reconnue dans son action et la SNCF devra lui verser 1€ symbolique.
A ces jours de repos non attribués, s’ajoutent de nombreuses autres infractions à la réglementation du travail ainsi que la banalisation des postes non tenus, résultat des politiques successives de suppression de personnel.
Pour rappel, en 2010, la politique de démantèlement et de privatisation de l’entreprise publique va entrainer la suppression de plus de 2300 postes de cheminots à statut.
La fédération SUD-Rail exige l’arrêt de cette politique de casse de l’emploi et demande que les embauches nécessaires soient réalisées pour permettre des conditions de travail correctes - à travers notamment le respect de la réglementation - et un véritable service public pour les usagers.
Communiqué commun SOLIDAIRES, CFDT, CGT, FSU, UNSA
Les organisations syndicales Solidaires,CFDT, CFTC*, CGT, FSU, UNSA se sont réunies le lundi 31
mai 2010 pour faire l'analyse de la journée de mobilisation du 27 mai pour l’emploi, les salaires et
les retraites et pour envisager les suites.
Elles portent une appréciation positive sur la dynamique de mobilisation qui a rassemblé les
salariés du public et du privé, les retraités, les privés d’emploi, les jeunes alors que les annonces
gouvernementales, notamment de reporter l'âge légal de départ en retraite, ont été faites 3
jours avant cette journée.
Les organisations syndicales rappellent que :
la remise en cause de l'âge légal à 60 ans est inacceptable et injuste, en particulier
elle fait porter les efforts sur les salariés qui ont commencé à travailler tôt et les
travailleurs et travailleuses les plus précaires ;
la reconnaissance de la pénibilité est incontournable et ne peut se concevoir à
partir d'un examen médical ;
la question des nouvelles ressources reste pleine et entière ;
La situation de l’emploi se dégrade, notamment pour les jeunes et les seniors,
nécessitant une autre politique de l’emploi.
Les orientations du gouvernement ignorent l'essentiel des exigences formulées par les
organisations syndicales.
Le gouvernement, avec mépris, a affirmé vouloir maintenir le cap sans prendre en compte la
mobilisation des salarié(e)s. Il écarte toute idée d'un véritable débat et distille son projet au fil de
l’eau. C'est inacceptable.
Le gouvernement reste campé sur l'allongement de la durée de cotisations et le report de l'âge
légal de départ à la retraite. Taxation des hauts revenus et des revenus du capital,
harmonisation éventuelle entre le public et le privé autant d’incertitudes et d’inquiétudes sur ses véritables intentions !
Rien n'est joué ! Le projet de loi devrait être présenté autour du 18 juin. L’intersyndicale se
retrouvera régulièrement tout au long du processus qui court jusqu’à l’automne. Elle précisera
ses analyses, continuera à faire connaître ses propositions et affinera ses mots d’ordre. Elle
continuera à convaincre les salarié(e)s que leur intervention est indispensable.
Elles décident et appellent les salarié(e)s du public et du privé, les retraités, les privés d’emploi,
les jeunes à une nouvelle journée de mobilisation le 24 juin 2010.
Le 31 mai 2010
* La CFTC réserve sa réponse
Les organisations syndicales Solidaires,CFDT, CFTC*, CGT, FSU, UNSA se sont réunies le lundi 31
mai 2010 pour faire l'analyse de la journée de mobilisation du 27 mai pour l’emploi, les salaires et
les retraites et pour envisager les suites.
Elles portent une appréciation positive sur la dynamique de mobilisation qui a rassemblé les
salariés du public et du privé, les retraités, les privés d’emploi, les jeunes alors que les annonces
gouvernementales, notamment de reporter l'âge légal de départ en retraite, ont été faites 3
jours avant cette journée.
Les organisations syndicales rappellent que :
la remise en cause de l'âge légal à 60 ans est inacceptable et injuste, en particulier
elle fait porter les efforts sur les salariés qui ont commencé à travailler tôt et les
travailleurs et travailleuses les plus précaires ;
la reconnaissance de la pénibilité est incontournable et ne peut se concevoir à
partir d'un examen médical ;
la question des nouvelles ressources reste pleine et entière ;
La situation de l’emploi se dégrade, notamment pour les jeunes et les seniors,
nécessitant une autre politique de l’emploi.
Les orientations du gouvernement ignorent l'essentiel des exigences formulées par les
organisations syndicales.
Le gouvernement, avec mépris, a affirmé vouloir maintenir le cap sans prendre en compte la
mobilisation des salarié(e)s. Il écarte toute idée d'un véritable débat et distille son projet au fil de
l’eau. C'est inacceptable.
Le gouvernement reste campé sur l'allongement de la durée de cotisations et le report de l'âge
légal de départ à la retraite. Taxation des hauts revenus et des revenus du capital,
harmonisation éventuelle entre le public et le privé autant d’incertitudes et d’inquiétudes sur ses véritables intentions !
Rien n'est joué ! Le projet de loi devrait être présenté autour du 18 juin. L’intersyndicale se
retrouvera régulièrement tout au long du processus qui court jusqu’à l’automne. Elle précisera
ses analyses, continuera à faire connaître ses propositions et affinera ses mots d’ordre. Elle
continuera à convaincre les salarié(e)s que leur intervention est indispensable.
Elles décident et appellent les salarié(e)s du public et du privé, les retraités, les privés d’emploi,
les jeunes à une nouvelle journée de mobilisation le 24 juin 2010.
Le 31 mai 2010
* La CFTC réserve sa réponse
Faites entendre vos exigences sur les retraites:
[Signez la pétition]
Le gouvernement français s’apprête à engager une nouvelle réforme qui risque de porter un coup fatal au système de retraite par répartition en jurant une fois de plus que c’est pour le sauver. Le bilan des réformes menées depuis 1993 est déjà catastrophique car toutes les dispositions prises (calcul sur les 25 meilleures années, indexation sur les prix et non plus sur les salaires des actifs, allongement de la durée de cotisation sous peine de décote...) ont déjà fait baisser le niveau des pensions d’environ 20 %. Elles ont aggravé les inégalités déjà fortes entre les pensions des hommes et des femmes. Le Conseil d’orientation des retraites (COR) prévoit que le taux de remplacement moyen (niveau de la retraite par rapport au salaire), passerait de 72% en 2007 à 59% en 2050. Cette dégradation continuera donc à frapper les actuels retraités et touchera également les générations suivantes.
Malgré ce bilan désastreux, le gouvernement veut aller encore plus loin en supprimant l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans en le portant à 62, voire 65 ou 67 ans, comme le demande le Medef, et en remettant en cause le calcul sur les six derniers mois d’activité des retraites du secteur public. Jumelées avec un nouvel allongement de la durée de cotisation pour obtenir une retraite à taux plein, ces mesures condamneraient à la pauvreté la plupart des futurs retraités, surtout les femmes et toutes celles et ceux qui ont connu et connaîtront des périodes de chômage et de précarité importantes. Ce sont les salarié-e-s les plus jeunes qui subiraient les effets cumulés de ces orientations au moment de partir à la retraite.
Le gouvernement et le patronat persistent à vouloir durcir les conditions de départ en retraite alors même que les entreprises continuent de se débarrasser des salariés âgés avant qu’ils aient acquis la totalité de leurs droits. Exiger que les salariés travaillent et cotisent plus longtemps, alors que l’âge moyen de cessation d’activité est de 59 ans, ne vise qu’à baisser le niveau des pensions. De plus, cette logique remet en cause la solidarité intergénérationnelle. Il n’y a aucun sens à augmenter l’âge de la retraite alors que le chômage de masse sévit pour les jeunes. Au lieu de voir dans la retraite par répartition une transmission perpétuelle et solidaire de la prise en charge d’une génération par la suivante, le gouvernement et le patronat, afin d’attiser la division, la stigmatisent comme un fardeau pour la seule génération à venir.
Le danger ne s’arrête pas là. Le COR dessine les contours d’une réforme pour remplacer notre système par un autre « par points » ou « par comptes notionnels ». Dans les deux cas, il s’agirait de ne plus avoir à assurer un taux de remplacement du salaire défini à l’avance et de faire de la variation du niveau des pensions le moyen d’équilibre financier des régimes. Cela aggraverait encore la baisse du niveau des pensions et contraindrait les salariés, particulièrement les salarié-es pauvres et effectuant les travaux pénibles, à travailler toujours plus longtemps.
La vraie raison des mesures qui s’annoncent n’est pas liée à la démographie. La crise financière a provoqué une récession et donc une flambée des déficits publics. Les États continuent benoîtement à financer leurs déficits en empruntant sur ces mêmes marchés financiers qui ont provoqué la crise. Réduire ces déficits pourrait se faire par une taxation du capital. Mais les spéculateurs refusent évidemment cette solution, demandent que les États donnent des gages et exigent une réduction des dépenses publiques.
Une alternative à cette régression sociale existe pourtant. A moins de décréter la paupérisation des retraité-es, il est normal de couvrir les besoins sociaux liés à l’augmentation de leur part dans la population par un accroissement des prélèvements sur la richesse produite. Les déficits des caisses de retraite sont essentiellement dus au refus obstiné de le faire. Pourtant, le besoin supplémentaire de financement nécessaire aux retraites est réalisable puisqu’il a été chiffré en 2007 par le COR entre 1 et 2 points de PIB jusqu’en 2050, à comparer avec la chute de la part de la masse salariale de 8 points au cours des dernières décennies et avec l’explosion correspondante des dividendes, qui sont passés de 3,2 % du PIB en 1982 à 8,5 % en 2007. Il est donc juste d’augmenter la part des salaires et des pensions dans la richesse produite en s’attaquant aux profits. Le financement des retraites est possible à condition d’en finir avec l’actuel partage éhonté de la richesse au bénéfice des revenus financiers. C’est ce partage qui constitue le tabou à faire sauter, et non l’âge de départ. Il s’agit là d’un choix politique de justice et de solidarité.
La question des retraites pose celle de la société dans laquelle nous voulons vivre. Nous ne pouvons accepter la paupérisation programmée des futurs retraité-es, l’idéologie absurde du « travailler toujours plus » et la destruction des solidarités sociales. Nous souhaitons contribuer à une vaste mobilisation citoyenne (réunions publiques, appels locaux ) pour stopper cet engrenage.
[Signez la pétition]
Le gouvernement français s’apprête à engager une nouvelle réforme qui risque de porter un coup fatal au système de retraite par répartition en jurant une fois de plus que c’est pour le sauver. Le bilan des réformes menées depuis 1993 est déjà catastrophique car toutes les dispositions prises (calcul sur les 25 meilleures années, indexation sur les prix et non plus sur les salaires des actifs, allongement de la durée de cotisation sous peine de décote...) ont déjà fait baisser le niveau des pensions d’environ 20 %. Elles ont aggravé les inégalités déjà fortes entre les pensions des hommes et des femmes. Le Conseil d’orientation des retraites (COR) prévoit que le taux de remplacement moyen (niveau de la retraite par rapport au salaire), passerait de 72% en 2007 à 59% en 2050. Cette dégradation continuera donc à frapper les actuels retraités et touchera également les générations suivantes.
Malgré ce bilan désastreux, le gouvernement veut aller encore plus loin en supprimant l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans en le portant à 62, voire 65 ou 67 ans, comme le demande le Medef, et en remettant en cause le calcul sur les six derniers mois d’activité des retraites du secteur public. Jumelées avec un nouvel allongement de la durée de cotisation pour obtenir une retraite à taux plein, ces mesures condamneraient à la pauvreté la plupart des futurs retraités, surtout les femmes et toutes celles et ceux qui ont connu et connaîtront des périodes de chômage et de précarité importantes. Ce sont les salarié-e-s les plus jeunes qui subiraient les effets cumulés de ces orientations au moment de partir à la retraite.
Le gouvernement et le patronat persistent à vouloir durcir les conditions de départ en retraite alors même que les entreprises continuent de se débarrasser des salariés âgés avant qu’ils aient acquis la totalité de leurs droits. Exiger que les salariés travaillent et cotisent plus longtemps, alors que l’âge moyen de cessation d’activité est de 59 ans, ne vise qu’à baisser le niveau des pensions. De plus, cette logique remet en cause la solidarité intergénérationnelle. Il n’y a aucun sens à augmenter l’âge de la retraite alors que le chômage de masse sévit pour les jeunes. Au lieu de voir dans la retraite par répartition une transmission perpétuelle et solidaire de la prise en charge d’une génération par la suivante, le gouvernement et le patronat, afin d’attiser la division, la stigmatisent comme un fardeau pour la seule génération à venir.
Le danger ne s’arrête pas là. Le COR dessine les contours d’une réforme pour remplacer notre système par un autre « par points » ou « par comptes notionnels ». Dans les deux cas, il s’agirait de ne plus avoir à assurer un taux de remplacement du salaire défini à l’avance et de faire de la variation du niveau des pensions le moyen d’équilibre financier des régimes. Cela aggraverait encore la baisse du niveau des pensions et contraindrait les salariés, particulièrement les salarié-es pauvres et effectuant les travaux pénibles, à travailler toujours plus longtemps.
La vraie raison des mesures qui s’annoncent n’est pas liée à la démographie. La crise financière a provoqué une récession et donc une flambée des déficits publics. Les États continuent benoîtement à financer leurs déficits en empruntant sur ces mêmes marchés financiers qui ont provoqué la crise. Réduire ces déficits pourrait se faire par une taxation du capital. Mais les spéculateurs refusent évidemment cette solution, demandent que les États donnent des gages et exigent une réduction des dépenses publiques.
Une alternative à cette régression sociale existe pourtant. A moins de décréter la paupérisation des retraité-es, il est normal de couvrir les besoins sociaux liés à l’augmentation de leur part dans la population par un accroissement des prélèvements sur la richesse produite. Les déficits des caisses de retraite sont essentiellement dus au refus obstiné de le faire. Pourtant, le besoin supplémentaire de financement nécessaire aux retraites est réalisable puisqu’il a été chiffré en 2007 par le COR entre 1 et 2 points de PIB jusqu’en 2050, à comparer avec la chute de la part de la masse salariale de 8 points au cours des dernières décennies et avec l’explosion correspondante des dividendes, qui sont passés de 3,2 % du PIB en 1982 à 8,5 % en 2007. Il est donc juste d’augmenter la part des salaires et des pensions dans la richesse produite en s’attaquant aux profits. Le financement des retraites est possible à condition d’en finir avec l’actuel partage éhonté de la richesse au bénéfice des revenus financiers. C’est ce partage qui constitue le tabou à faire sauter, et non l’âge de départ. Il s’agit là d’un choix politique de justice et de solidarité.
La question des retraites pose celle de la société dans laquelle nous voulons vivre. Nous ne pouvons accepter la paupérisation programmée des futurs retraité-es, l’idéologie absurde du « travailler toujours plus » et la destruction des solidarités sociales. Nous souhaitons contribuer à une vaste mobilisation citoyenne (réunions publiques, appels locaux ) pour stopper cet engrenage.
Mercredi 21:
pas de négociation !
Ce que nous disions dans notre tract d’hier :
Pas besoin d’avoir des années d’expérience syndicale pour savoir qu’on est plus forts en négociant avec les grévistes derrière soi, qu’en ayant fait cesser la grève. C’est pour ça que la direction ne cesse de dire qu’il faut arrêter la grève avant la négociation. Nous, nous disons le contraire
Et voilà ! La direction avait donné ses ordres : arrêtez la grève, et on négociera le 21 avril.
Certains ont fait semblant d’y croire mais voilà, demain il n’y aura pas de négociation.
Mardi à 19 heures, la direction vient enfin, non pas de répondre à nos multiples sollicitations, mais de nous informer que durant la journée de mercredi 21, elle organise des « rencontres bilatérales » pour « finaliser l’agenda social » !
Evidemment, la direction se permet d’agir ainsi, parce que le mouvement a été affaibli ces derniers jours.
Qui acceptera cette nouvelle manœuvre de division ?
Ce que propose la direction demain, ce sont des « bilatérales ». Les réunions séparées avec chaque fédération permettent à la direction de rechercher tout ce qui peut nous diviser.
La fédération SUD-Rail propose que les deux fédérations qui ont appelé à la grève depuis le 6 avril au soir CGT et SUD-Rail aillent ensemble voir la direction.
Voir la direction, mais pour faire quoi ?
Ce que propose la direction demain, c’est « une réunion destinée à finaliser l’agenda social ».
La fédération SUD-Rail veut des négociations, sur le contenu des préavis nationaux et les revendications des grévistes,
La fédération SUD-Rail renouvelle son soutien à tous les grévistes, et tient à saluer les équipes militantes CGT et SUD-Rail qui sur le terrain se battent ensemble, dans l’intérêt des cheminot-e-s. Au plan fédéral la même unité serait bien utile !
Notre position n’a pas varié : SUD-Rail est disponible pour négocier, mais il y a trois conditions indispensables pour ne pas trahir les grévistes: - Exiger que les éventuelles discussions en Régions soient un complément à des négociations nationales qui, seules, peuvent répondre à nos revendications. - Refuser des discussions où les syndicats se présentent séparément devant la direction. - Dénoncer ce qui ne serait qu’un calendrier de réunions, sans réponse immédiate aux revendications des grévistes. |