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La Fédération SUD-Rail a interpellé le directeur de la communication SNCF suite à un article relatif au nouveau paysage syndical, figurant en page 2 du dernier journal LES INFOS (n°350 daté du 8 au 21 avril).
Cet article est totalement scandaleux dans sa présentation des organisations syndicales qui peuvent ou pas signer des accords collectifs. Il y est expliqué que « depuis deux ans seule la CGT avait la capacité de signer des accords collectifs » et que dorénavant, UNSA et CFDT s'ils se rassemblent pourront le faire.
C'est une présentation qui est fausse. Devons-nous vous rappeler que la capacité de signer ou non des accords pour une organisation syndicale est liée au fait d'être «représentatif», pas au fait d'atteindre ou pas 30% des votes exprimés en CE aux élections professionnelles?
Nous remarquons que cette présentation fait disparaitre totalement SUD-Rail même si en fin d'article, Ia liste des 4 organisations syndicales est reprise comme étant celles qui peuvent « négocier un accord ».
En l'état, nous percevons dans cet article une distorsion communicationnelle induisant le lecteur en erreur et discriminatoire a l'égard de la fédération SUD-Rail signataire de plusieurs accords tels l'accord formation, l'accord en faveur des travailleurs en situation de handicap.
Afin de rétablir une information en cohérence avec la finalité affichée de ce « journal d'information interne de la SNCF » etde lever toute ambigüite quant a la mauvaise présentation de cet article, nous avons demandé a la direction SNCF de publier un rectificatif encadré dans un prochain numéro de ce journal.
Lundi 28 mars 2011, à 21H50, alors que le train de Fret SNCF N° 83609 circulait sur signaux ouverts pour rentrer sur le triage de Sotteville au niveau du Poste 1 + A, une locomotive privée de l’entreprise ECR a franchi un signal fermé (le carré violet n°123) risquant une collision ferroviaire (prise en écharpe) avec le train de 1886 tonnes de la SNCF.
Sans la réaction immédiate de l’agent de conduite SNCF, qui a effectué un freinage d’urgence, un accident ferroviaire pouvant avoir des conséquences très graves pour les conducteurs des 2 entreprises se serait produit.
Les incidents, quasi-accidents et accidents se multiplient avec les Entreprises Ferroviaires privées qui s’affranchissent souvent des procédures de sécurité pour baisser les couts de production et qui imposent à leur conducteur des temps de travail insupportables ne permettant pas un haut niveau de sécurité.
Il y a DANGER !
Arrêtons la course au dumping social et l’éclatement du système ferroviaire avant qu’il y ait des morts !!!
SUD-Rail dénonce les conditions sociales et les formations au rabais des cheminots des Entreprises Ferroviaires privées. Le décret fixant la réglementation du travail à la SNCF doit s’appliquer à toutes les entreprises.
SUD-Rail revendique le retour à un système ferroviaire intégré, géré par une entreprise public unique, la SNCF, garante d’un très haut niveau de sécurité qui a fait ses preuves.
N’attendons pas qu’une catastrophe ferroviaire se produise.
Les décideurs politiques (européens et nationaux) et les patrons ne pourront pas dire qu’ils ne savaient pas !
Elections professionnelles SNCF du 24 mars 2011
Les cheminot-e-s confirment la place de SUD-Rail dans l’entreprise : 17,38 % (17,67 % en 2009)
SUD-Rail est le syndicat majoritaire
dans de nombreux établissements.Nous progressons
dans plusieurs régions : Clermont-Ferrand, Strasbourg, Chambéry, Paris Sud Est, Rennes, Paris Nord, Paris Rive Gauche, Bordeaux et au Fret.SUD-Rail devient première organisation
Notre implantation demeure inégale : de 23,79 % à l’exécution, à 3,78 % chez les cadres.
La direction s’attaque au syndicalisme SUD-Rail et à l’inverse soutient d’autres courants syndicaux. Ce n’est pas neutre, y compris sur le résultat des élections.
La CGT (37,37 %) continue de baisser : - 1,9 en 2011, - 0,8 en 2009, - 3,9 en 2006.
L’UNSA (21,46 %) gagne + 3,4.
La CFDT (13,76 %) gagne + 2,2.
Comme en 2009, les autres organisations syndicales n’atteignent pas les 10% nécessaires pour être représentatives nationalement :
FO, allié aux ex-CFTC devenus FIRST, obtient 8,58 %.
La CFTC recueille 1,03 % et la CGC 0,4 %.
dans un Comité d’Etablissement Régional : en Auvergne Nivernais.Près de 75 % des cheminot-e-s ont participé à ces élections
La fédération SUD-Rail appelle à renforcer le syndicalisme, pour être plus fort-e-s ensemble ! C’est indispensable, pour l’avenir du service public ferroviaire, pour l’emploi, les salaires, les conditions de travail et aussi pour construire les solidarités interprofessionnelles nécessaires pour imposer le partage des richesses.
Le 25 mars 2011, 7h00
; cela renforce la légitimité des délégué-e-s qu’ils/elles ont choisi-e-s. Rien à voir avec la participation électorale à des scrutins politiques dont sont issu-e-s des « responsables » qui ensuite se permettent de disserter sur la représentativité des syndicats !maitrise CE Titulaire : 249 voix 17,02% élu Jean-Marie Mabille
maitrise CE suppléant : 248 voix 17,03% élu Daniel Marie
exécution CE Titulaire : 495 voix ~23% élu Pascal Rivière
exécution CE Titulaire : 491 voix ~23% élu François Dangu (+1)
exécution CE suppléant : 493 voix ~23% élu Emmanuel Bunel
exécution CE suppléant : 491 voix ~23% élu Ludovic Gilles Mariani (+1)
DP Fret Normandie.
Résultats conduite : 2 Titulaires SUD-Rail et 2 Suppléants SUD-Rail (au lieu de 1 T et 1 S en 2009)
1 Titulaire CGT et 1 Suppléant CGT (idem 2009)
Plus d'élus CFDT
Résultats sédentaire : 1 Titulaire SUD-Rail et 1 Suppléant SUD-Rail (idem 2009 mais forte progression en voix sur Sotteville ou nous passons devant la CGT)
3 Titulaires CGT et 3 Suppléants CGT (au lieu de 4 T et 4 S en 2009)
Plus d'élus FO
Maitrise : 1 Titulaire CGT et 1 Suppléant CGT (au lieu de 2 T et 2 S en 2009)
1 Titulaire UNSA et 1 Suppléant UNSA
Merci
Table ronde Salaire du 22 février :
Rien avant avril !
Augmentation de 78% en 5 ans, à la SNCF, c’est possible mais pas pour tous ? « La crise » ne touche pas tout le monde. En 2009, les 10 plus hautes rémunérations de l’entreprise ne grimpent certes pas dans les mêmes proportions que les dernières années, mais il est vrai qu’il était compliqué de tenir le rythme des + 78% de ces 5 ans passés ! En 2010, l’augmentation n’était que de 700 euros par mois c’est encore pas mal, surtout pour des gens qui ne parlent que de « rigueur », de « productivité », de « coût de personnel », pour les autres ! |
Elle n’envisage donc aucune mesure de rattrapage des salaires pour 2010 !
Et pour 2011 ?
Selon la direction, il est encore trop tôt pour en discuter. Elle nous renvoie pour l’instant à une nouvelle réunion fin avril, où des propositions devraient être faites.
Pour nous faire patienter, elle nous annonce une augmentation de 0,5% au 1 er avril 2011.Scandaleux !
Cette annonce ressemble à du mépris vis-à-vis des cheminot-e-s alors que le compte n’y est pas pour les cheminots par rapport à la hausse du pouvoir d’achat en 2010 !
Pourtant de l’argent il y en a !
Les moyens financiers ne manquent pas dans notre pays. La question essentielle, c’est de savoir comment ils sont partagés. Dans le cadre du système capitaliste, cette répartition est par nature inégalitaire : celles et ceux qui produisent la richesse collective (les biens, les services, ..) par leur travail s’en font voler une partie, destinée aux profits d’une minorité. Ces 20 dernières années, le caractère inégalitaire de cette répartition s’est encore renforcée, au détriment de notre part, c'est-à-dire celle consacrée au salaire. Il faut renverser cette tendance !
A la SNCF comme dans l’ensemble des entreprises, la part des salaires a énormément diminué par rapport au chiffre d’affaires, c’est-à-dire que les salariés perçoivent une part de plus en plus faible de la richesse produite collectivement !
Ce sont là des choix politiques faits par la direction de l’entreprise et les pouvoirs publics. Par exemple, la SNCF préfère « gaspiller » des millions d’euros dans la propagande de son film « Demain la SNCF » au lieu d’augmenter les salaires des cheminot-e-s !
On sauve les riches !
Quand il s’agit d’assurer le « sauvetage » des banquiers et de leurs actionnaires, l’argent ne manque pas!
Comment ne pas être scandalisé par les milliards mis en œuvre pour soutenir cet effondrement financier?
Comment ne pas être scandalisé par les avatars de la crise financière en voyant comment a été dilapidé le fruit du travail accaparé par quelques uns, comment les trafics et les spéculations des mêmes vont se traduire par du chômage, récession et de nouvelles menaces sur le pouvoir d’achat dans les mois à venir?
La richesse produite par les salarié-e-s doit permettre de financer le progrès social pas les banques!!!
Ils doivent avoir un juste retour de la richesse collective qu’ils contribuent à créer.
SUD-Rail demande de nouveau que toutes les sommes disponibles (primes, intéressements, participation, dividende salarial) soient utilisées pour des augmentations générales des salaires et non pas pour les minorer !
L’enveloppe consacrée à l’individualisation de la rémunération (GIR, GEXI, GIPEC) doit servir à augmenter les salaires de tous les cheminots
Il y a urgence !
SUD-Rail revendique : - L’indexation de la valeur du point de grille sur un indice qui reflète la réalité de la hausse des prix et une mesure de rattrapage sous la forme d’une augmentation uniforme de 300 Euros du salaire net mensuel. - Un salaire minimum de 1 500 Euros nets mensuels à la position 1 soit 1675€ net pour un jeune embauché à B4. - Un treizième mois sur la base de calcul du salaire annuel moyen, prime de travail comprise, qui compte pour la retraite. - L’attribution d’une prime unique et uniforme de 1 500 euros payable en juin. - La non hiérarchisation des éléments liés aux sujétions : primes, indemnités, gratifications, allocations paiement pour tous, sur le taux le plus élevé (taux cadre). - Le travail du samedi rémunéré comme le travail du dimanche. - La prime de travail intégrée dans le traitement et calculée sur le code prime le plus élevé. - L’Intégration de l’indemnité de résidence alignée sur le taux 1, dans le traitement. |
Avec une hausse des prix continue, notamment l’explosion du prix des loyers, du carburant et des produits de première nécessité, en refusant de discuter d’une mesure de rattrapage pour 2010, la direction entérine une fois de plus une baisse du pouvoir d’achat pour les cheminots.
Les effectifs fondent, les salaires aussi, il n’y a que la productivité qui augmente.
SUD-Rail demande de réelles négociations salariales pour débattre d’une mesure de rattrapage pour les années passées et de la revalorisation du pouvoir d’achat des cheminots, mis à mal depuis 25 ans par les diverses mesures d’austérité, la modération salariale de l’accord 35h, l’année blanche 2004 et la hausse des prélèvements sociaux.
La direction a décidé unilatéralement : - une augmentation de 0,5% au 1 er avril, - le versement en mars d’un « dividende salarial » de 76 euros, Et en avril, l’ouverture de discussions sur : - La prime de travail des agents sédentaires: notamment pour les Services communs et le Commercial Voyageurs. - Les indemnités : la direction admet que la hiérarchisation de certaines indemnités n’est pas justifiée. - L’indemnité de résidence : il existe aujourd’hui deux taux qui n’ont jamais été revus notamment sur la répartition géographique. - L’aide à l’installation en Ile de France. |
SUD-Rail revendique des augmentations de pouvoir d’achat en sommes uniformes.
Le 24 mars, le vote SUD-Rail sera un bon outil pour faire entendre nos revendications salariales !
Alors qu'une grève de près d'1 mois vient de se dérouler au Technicentre Est Européen de l'Ourcq (région de Paris Est) la direction SNCF (locale, régionale et nationale) a décidé de sanctionner l'un des militants de cette lutte.
Ainsi, notre camarade Fabien Malvaud, syndiqué SUD Rail, sera traduit devant le conseil de discipline le lundi 21 février 2011.
La Direction demande la radiation des cadres soit le licenciement.
Les faits qui lui sont reprochés ? Rien !
Un dossier disciplinaire a été monté : il est reproché à Fabien d’être venu sur son lieu de travail pendant ses jours de congés, après lui avoir refusé d’être en grève et la direction suppose « sans en avoir la certitude » un éventuel sabotage qui dans les faits n’existe pas !
Par professionnalisme Fabien a seulement remis en charge une radio de manœuvre ! Il était présent comme tout militant lors d’une grève aux côtés des cheminots grévistes.
C’est un dossier vide !
La direction SNCF revancharde (et au plus haut niveau de l'entreprise) a décidé d'agir violemment contre SUD Rail et pour cela cherche à licencier pour faute l'un de nos militants ! Comme elle a déjà essayé de licencier l’un de nos délégués de l’EEV de la Région de Paris-Est sans succès puisque l’inspection du travail a annulé le licenciement.
La fédération SUD rail et le syndicat SUD Rail de Paris-Est se déclarent SOLIDAIRES de notre camarade et exigent que la direction cesse immédiatement et totalement toute forme de discrimination envers tous les militants syndicaux.
Aujourd’hui c’est lui, demain qui ?
Nous appelons tous les cheminots de la région de Paris Est mais aussi de toutes les autres régions à venir manifester leur mécontentement le jour du conseil de discipline, lundi 21 février prochain !
Nous refusons de laisser la Direction agir de la sorte et combattons cette politique de répression syndicale ! Rendez-vous, 21 rue d'Alsace à la gare de Paris-Est le 21 février 2011 à 9 h 00 |
Ci-après, une copie du courrier adressé par le collectif aux dirigeants de la SNCF ainsi qu'au Président du Conseil Régional de Haute Normandie.
"Mesdames, Messieurs,
Comme vous le savez peut être, le train Intercités de 6h48 au départ de Rouen, sans chauffage, en rames TER 2NNG UM a fait des arrêts supplémentaires à Rosny, Bonnières et Mantes la jolie aujourd'hui comme le 18h30 de lundi soir.
Contrairement à ce que le personnel de bord a indiqué, ce n'est pas à cause de la suppression du train précédent (le 6h40 au départ de Oissel a bien circulé) mais du suivant après l'arrêt de Vernon : celui de 7h29.
Ce train est arrivé est à 8h34 au lieu de 8h15 à Paris Saint Lazare et ce n'est pas ce que l'on peut appeler un "léger retard" comme l'a indiqué le personnel de bord.
En terme de communication : 2 messages, 2 erreurs, donc 100% d'informations erronées.
La régularité des autres trains suivants en a été affectée, tout çà pour satisfaire à des arrêts en Ile de France d'un train qui n'en avait pas cette mission.
Dans la comptabilité des trains supprimés : 2 cette semaine et des retards de plus de 10 minutes pour de nombreux trains.
Nous vous informons donc que le Collectif des Transports Ferroviaires de Haute Normandie va rejoindre le mouvement de non présentation des titres de transports à compter du vendredi 4 février par voie de tract avec un fac similé d'un billet/forfait personnalisé aux gares de départ/d'arrivée pour les usagers/adhérents du Havre à Gaillon Aubevoye sur la ligne Paris Le Havre et d'Evreux sur la ligne Paris Caen.
Dans ce tract seront indiquées nos revendications : gel des augmentations tarifaires 2011 sur les lignes normandes et la demande de compensation demandée depuis le mois de novembre.
Pourquoi le 4 février : nous attendons les décisions prises/annoncées lors des réunions de demain à Rouen et au Havre et du 3 février avec la Direction des lignes normandes Intercités pour personnaliser le tract.
Ce mouvement s'inscrira dans la durée le temps qu'il faudra et tant que nous retrouverons pas sur les lignes normandes un service aux usagers digne de ce nom. Le courrier envoyé par notre Président de Région M. A. Le Vern à M. Pépy n'ayant eu aucun effet, ce sont maintenant les usagers qui vont exprimer leur mécontentement.
SUD-Rail a déjà été informé de cette nouvelle démarche du Collectif (la 2ème en 3 mois, c'est un record historique) tout comme certains médias.
C'est regrettable d'en arriver à de telles oppositions mais vous en discuterez peut être avec notre Président M. Benoit MEURIE, demain matin à Rouen et demain soir au Havre.
Vous en souhaitant bonne réception,
Très cordialement
Section Communication - veille internet
COLLECTIF DES TRANSPORTS FERROVIAIRES DE HAUTE NORMANDIE"