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Le concept SUD-Rail : Un outil à la disposition des salariés. Les adhérents sont la base d'un syndicalisme où chacun peut exprimer son avis en toute démocratie, toujours dans la recherche du consensus...
Notre syndicalisme par Federation_SUD-Rail
4 000
cheminots
européens
manifestent à
Strasbourg
sous le slogan
STOP
A LA CASSE !
La fédération SUD-Rail appelait à ce rassemblement contre la privatisation, la disparition des entreprises ferroviaires historiques, le dumping social, la casse de l’emploi, la casse du statut, les attaques sur la réglementation .
L’Europe Libérale cautionnée par ses états membres détruit tous les services publics au profit de grands groupes privés et contre les travailleurs. Des milliers de cheminots venus de plusieurs pays d'Europe ont manifesté mardi devant le parlement européen à Strasbourg contre un projet de réforme du rail qui vise à ouvrir le trafic ferroviaire à la concurrence à partir de 2019. Les eurodéputés devaient débattre mardi, avant un vote mercredi, d'un vaste projet de réforme du rail préparé par la Commission, qui vise à briser les derniers monopoles pour ouvrir le transport de voyageurs à la concurrence. L'une des mesures phares de ce "paquet" législatif est la séparation totale des activités de gestion des infrastructures de celles d'exploitation, ce que refusent la Deutsche Bahn (DB) en Allemagne et la SNCF en France. Le texte propose également d'introduire la notion de "service minimal" dans les services ferroviaires en cas de grève. Le vote de mercredi ne doit constituer que la première étape d'un long processus, car les textes soumis au Parlement n'ont pas été avalisés par les Etats membres. Le projet reviendra ainsi devant le prochain Parlement issu des élections de mai.
Les manifestants ont aussi cité parmi leurs motifs d'inquiétude un accroissement de la précarité et de la flexibilité du travail. "Il y aura un regroupement de plusieurs grosses sociétés et on aboutira à un nivellement par le bas" , s'alarme Alain Cambi, représentant fédéral SUD-Rail au conseil d'administration.
- Rassemblement parlement Européen Strasbourg 25 février 2014
Facilités de circulation :
premier round de la
cour des comptes.
Dans son rapport annuel public 2014, la cour des comptes consacre un chapitre de 20 pages intitulé : « les facilités de circulation de la SNCF, une rationalisation à peine entamée».
Les médias se sont largement fait écho de ce rapport et notamment de la partie consacrée à la SNCF.
Les Cheminots et leurs ayants droits dans la ligne de mire !
Il est expliqué que 1.100.000 personnes bénéficient de FC pour 163.005 cheminots en activité, soit à peine 15%. Ce qui donne dans le détail :
- 163.005 actifs ;
- 184.564 retraités ;
- 409.000 ayant droits (mariage/PACS/enfant de plus de 12 ans) ;
- 248.000 ascendants (parents/grand parents/beaux-parents/arrière grand-parents) ;
- 120.028 enfants de +de 21 ans à charge ;
- 78.504 enfants de cheminots de 4 à 12 ans (qui ne sont pas considérés comme ayant droits et bénéficient d’une réduction 100%) ;
- 8.818 médecins et leurs ayant droits ;
Et...aucun chiffrage sur les députés et sénateurs, ainsi que les facilités accordées à des tiers (ministères, etc
)
Il est mensonger de dire que 1.1 million de personnes ne payent pas le train SNCF !
Tout d’abord, les 250.000 ascendants, soit presque 1/4 ont seulement 4 voyages à tarif réduit. Mais combien de ces ascendants utilisent réellement leurs facilités de circulation ? La cour des comptes se garde bien de le dire ! Combien de retraités ou d’ayant droits SNCF ne prennent jamais le train, tout simplement parce qu’ils ont atteint un âge qui ne leur permet plus, voire car il n’en ont pas l’utilité ? Combien de collègues ou d’ayant droits sont dans la même situation ?
Avoir un droit et utiliser ce droit ne vont pas toujours de paire.
Cela, à aucun moment, le rapport de la cour des comptes ne le dit. La seule affirmation qui est donnée et reprise en boucle par les médias, c’est que 1.1 million de personnes bénéficient de FC, sous entendu (lorsque ce n’est pas tout simplement affirmé) : ne paye jamais le train.
La mise en place de ces FC coûte annuellement 11 millions d’euros à la SNCF
Les FC représentent un manque a gagner de 31 millions d’euros. Mais la contribution aux frais de réservation et les 10% du prix du billets rapportent
20 millions d’euros par an à la SNCF. Donc entre les coûts d’un côté et la contribution de l’autre, la facture n’est plus que de 11 millions par an, ce qui est très loin des 100 millions d’euros annoncés par la presse.
Avec un chiffre d’affaires de plus de 33 milliards d’euros annuellement la SNCF a largement de quoi absorber cet acquis social.
Les principales préconisations de la cour des comptes
- Suppression des FC aux 248.000 ascendants ;
- Mise en place d’un Pass Carmillon pour tous les ayant droits ;
- Mise en place de plages horaires interdites à l’usage des FC ;
- Appliquer aux FC la prise en charge des contributions sociales (TVA, etc ) ;
- Fiscalisation des FC ;
Toutes ces mesures ne sont que des préconisations, cela ne veut donc pas dire qu’elles seront reprises par la direction de la SNCF. Cependant, c’est une orientation particulièrement négative qui est donnée à la direction de la SNCF. Un cycle de négociations sur ce sujet sera ouvert...après les élections du 20 mars prochain.
Hors de question de nous laisser faire !
Après avoir rallongé de 1,5 année nos retraites en 2013, avec la complicité de la CFDT, au moment où l’on veut casser le RH 0077 en 2015 et l’EPIC SNCF par la même occasion, c’est maintenant au tour des Facilités de Circulation.
Pour SUD-Rail, la mise en place des FC en 1938 aux cheminots et leur ayant droits et leur extension aux ascendants en 1956 et 1974 sont un acquis social. Il est donc hors de question de revenir sur un droit si difficilement gagné à l’époque. Car il faut bien souvent de très nombreuses années afin d’obtenir un droit que certains remettent en cause d’un simple coup de stylo.
Mais il est vrai qu’en ces temps de remise en cause des acquis des travailleurs au moment même où des milliards d’euros sont donnés en cadeau aux patrons, tout droit des salariés devient un privilège. Et toute organisation défendant ces droits est traitée d’archaïque.
Pour SUD-Rail, les FC sont un coût assumable pour la SNCF, qui est financé a 100% par elle-même et non par la collectivité comme certains médias l’on répété en boucle. On aurait donc tendance à dire que cela ne regarde en rien la cour des comptes. Si cette institution cherche des privilégiés, ce n’est sûrement pas du côté de la SNCF, qu’elle en trouvera. Elle serait mieux inspirée de regarder les comptes des conseils d’administration des grands groupes, des parachutes dorés accordés à certains PDG, ainsi que les avantages en nature laissé à certains grands dirigeants de multinationales. Mais il est vrai qu’il sera toujours plus facile de s’attaquer aux salariés que de remettre en cause les privilèges des puissants de ce monde. |
Un conducteur de train de la gare
de Paris St Lazare agressé :
l’agression de trop !
Après une seconde agression violente depuis le début de l’année 2014 et face à une direction ne répondant pas à ses obligations de protection des cheminots, mais aussi des usagers, les agents de conduite de la région de Paris St Lazare, soutenus par SUD-Rail, ont décidé de cesser spontanément le travail afin d’obtenir des mesures concrètes et pérennes pour garantir la sûreté dans les gares et à bord des trains.
Le mardi 20 janvier, dans la soirée, en gare de Paris St Lazare, un Agent de Conduite de la SNCF a encore été victime d’une violente agression montrant une nouvelle fois la défaillance de l’entreprise pour répondre à son obligation de protection des usagers et de ses personnels. Cette agression fait suite à une première agression dont fût déjà victime un autre Conducteur depuis le début de l’année 2014.
A l’initiative de SUD-Rail, ce matin du 21 janvier, dès 09h00, la direction locale fût contrainte de recevoir les représentants des conducteurs de la région de Paris St Lazare. Cette rencontre fût l’occasion de rappeler que la sûreté des agents SNCF, c’est aussi la sûreté des usagers. C’est aussi en ce sens que la direction SNCF porte une lourde responsabilité en ne répondant pas à ses obligations, en ne proposant que des renforts temporaires et en se drapant de vertu derrière des effets d’annonce sur des modification sur le matériel roulant, décision prise depuis des mois. La direction porte également la responsabilité des difficultés rencontrées par les cheminots victimes d’agression pour être reconnus victimes d’un accident du travail.
Face à l’absence de réponses concrètes et pérennes pour garantir la sûreté dans les gares et à bord des trains, les personnels de conduite, soutenu par leur syndicat SUD-Rail, ont donc décidé de cesser spontanément le travail afin d’être entendu par une direction, jusqu’alors sourde et aveugle.
Déraillement de Brétigny sur Orge:
Le Ministre des transports, Frédéric Cuvillier, demande à la SNCF et à RFF de mettre en œuvre sans délai, sous le contrôle de l’Etablissement public de sécurité ferroviaire (EPSF), les recommandations du BEA TT
- améliorer la maîtrise des assemblages boulonnés des appareils de voie
- mieux détecter et corriger les défaillances de la boulonnerie
- adapter davantage leur planning de maintenance à la sollicitation de l’installation
.../...
Lire/Télécharger le communiqué Ministériel
Rapport du BEA TT (Bureau d'Enquête sur les Accidents de Transport Terrestre)
L'enquête le confirme:
Le déraillement de Brétigny le 12/7/2013 fut une conséquence prévisible de la désorganisation du système ferroviaire français orchestrée par la réforme de 1997.
Il est grand temps d’en tirer les leçons !
Les médias se sont fait l’écho hier de résultats issus de l’enquête judiciaire en cours depuis le déraillement qui a provoqué 7 décès et de nombreux blessés à Brétigny-sur-Orge, le 12 juillet dernier.
Il semble que les enquêteurs insistent sur les dysfonctionnements provoqués par la double gestion du système ferroviaire par RFF et la SNCF qui a induit une dilution et une confusion des responsabilités, dues notamment à la multiplication des délégations et prestations en tous genres. Conséquences : de nombreuses négligences dans une maintenance du réseau que les enquêteurs qualifient à la fois d’« aléatoire » et de « légère ».
Ce constat n’étonne pas SUD-rail qui, depuis 1997, dénonce la non-qualité, les risques et les coûts croissants de la gestion séparée des infrastructures ferroviaires, par RFF, et des services ferroviaires, par la SNCF, ainsi que tous les usagers du train peuvent le constater chaque jour. Par exemple, la longueur cumulée des ralentissements dus au manque d’entretien du réseau ferroviaire atteint à présent environ 3 500 km (près de quatre fois plus que fin 2002 !), d’où une dégradation des temps de parcours et des retards de trains toujours plus nombreux, quand il ne s’agit pas de leur suppression pure et simple. La séparation infrastructures/services a instauré, comme SUD-Rail l’avait prévu, l’irresponsabilité du gestionnaire d’infrastructures quant à la qualité, à la fiabilité et à la disponibilité des services ferroviaires.
Uniquement préoccupé d’économies sur l’entretien des lignes, RFF a privilégié la sous-traitance, multipliant les interfaces entre intervenants sur le réseau qui sont autant de points de faiblesse. Sans réduire en rien les coûts, bien au contraire, cette politique a fragilisé la sécurité alors même que, pour faire rouler ses,trains, la SNCF voyait les péages qu’elle verse à RFF passer de 900 millions d’euros en 1997 à 3,4 milliards d’euros en 2013, ce qui a accru les prix du train.
Malgré les analyses de SUD-Rail, fondées sur une longue expérience technique, étayées par la réalité vécue par les cheminot-e-s et les usagers, confirmées dès 2001 par le Rapport d’évaluation de la réforme ferroviaire du Conseil supérieur du service public ferroviaire, les directions de la SNCF et tous les gouvernements successifs depuis 1997 ont défendu bec et ongles la séparation et la fragmentation du système ferroviaire. L’actuel président de la SNCF, M. Pépy, a même renforcé cette dernière en instaurant dogmatiquement une organisation par activités au sein de la SNCF, au détriment d’une mutualisation des moyens qui aurait été le gage de plus d’efficacité et de réactivité, notamment lors des incidents.
La réforme ferroviaire qui sera présentée au Parlement en 2014 prévoit-elle de corriger toutes ces erreurs : NON! Elle prétend confier le système ferroviaire à trois établissements distincts et renforcer sa fragmentation. Elle envisage un super-RFF aux pouvoirs accrus, dominant une SNCF très affaiblie, composée de « branches » (Voyages grandes lignes, TER, Transilien, Fret, Gares) encore plus autonomisées, le tout placé sous la tutelle d’un établissement de tête qui sera un ectoplasme à l’existence précaire et provisoire !
Le système ferroviaire public, abîmé par 18 ans de dogmatisme, pourrait cependant être reconstruit : SUD-Rail propose une véritable réintégration sous forme d’un établissement public unique gérant à la fois les services et l’infrastructure ferroviaires. La compatibilité de cette organisation avec les directives européennes actuelles serait assurée par la séparation comptable stricte entre les missions et par le placement hors de cet établissement unique des deux seules « fonctions essentielles » (décisions quant à l’allocation des sillons et à la tarification des infrastructures) dans des services de l’Etat.
Combien de Brétigny faudra-t-il pour que nos « élites » comprennent enfin que le chemin de fer est un mode de transport guidé dont la qualité et la sécurité imposent que la gestion de l’infrastructure et celle des services ferroviaires soit placées sous une responsabilité unique ?
Lire/Télécharger le Rapport du BEA TT Lire/Télécharger le Communiqué
Communiqué
DE PRESSE
Les cheminots adressent un ultimatum à la direction et au gouvernement.
Le gouvernement et la direction SNCF avaient déjà reçu un sérieux avertissement le 13 juin. Cette fois les cheminots ont clairement lancé un ultimatum. Ils ne veulent pas de ce projet de loi ferroviaire qui, loin de réunifier le service public ferroviaire, l’éclate en trois entreprises distinctes pour mieux privatiser.
La Fédération SUD-Rail s’appuie sur le rapport de force créé et exige une réforme utile pour les voyageurs, développant le trafic ferroviaire fret et unifiant par le haut les conditions de travail et droits de tous les salariés du secteur ferroviaire.
Les cheminots disent non à la politique menée depuis des années qui conduit à la privatisation complète du rail et ils réclament une vraie réunification de l’infrastructure et de l’exploitation dans une seule et même entreprise, la SNCF chargée de l’ensemble du secteur ferroviaire.
Une réforme est nécessaire, tant la précédente en 1997, a conduit le service ferroviaire dans le mur. Elle doit permettre de gagner considérablement en efficacité tout en préservant et en renforçant le modèle social existant :
Une vraie réforme consiste à réunifier vraiment le système ferroviaire. La gestion de l’infrastructure et l’exploitation ferroviaire, mais aussi la maintenance, tous les services en gares et dans les trains, le nettoyage, l’ingénierie, etc., doivent se retrouver dans un établissement public unique : la SNCF.
Une vraie réforme doit maintenir et améliorer le statut et la réglementation SNCF et l’élargir à l’ensemble des salariés du secteur.
C’est ce mandat que les cheminots massivement en grève donnent aux fédérations syndicales. C’est ce mandat que la Fédération SUD-Rail défendra, en plaçant sous le contrôle des cheminots les négociations qui s’imposent.
Les militants SUD-Rail étaient avec les cheminots aujourd’hui, aux piquets de grève, dans les Assemblées Générales, dans les rassemblements unitaires.
Si le gouvernement persiste dans son projet de loi actuel, si la direction SNCF continue à détruire le service public ferroviaire, les cheminots donneront suite à l’ultimatum de ce jour. La Fédération SUD-Rail a proposé aux autres fédérations une rencontre interfédérale au lendemain de cette grève. Pour SUD-Rail, il ne s’agit pas de répéter les grèves de 24 heures ; maintenant, il nous faut construire dans l’unité un mouvement reconductible pour gagner.
Dernier avertissement avant la grève reconductible.
Tous en grève le 12 décembre.
Préavis SUD-Rail, CGT et UNSA du mercredi 11 décembre à 19 heures au vendredi 13 décembre à 08h00.
La réforme de 1997 a permis à Pépy de casser l’entreprise...
La réforme de 1997 défendue alors par Pépy lui a permis de séparer l’entreprise en activités, et de multiplier les plans successifs. Il dénonce aujourd’hui sa propre réforme pour poursuivre la casse.
Le plan FRET a servi de laboratoire et comme ceux qui ont suivi ils sont contraires à nos orientations en faveur d’une SNCF unique et intégrée, pour un système ferroviaire répondant aux besoins de la nation sur le plan social, économique, écologique et technique.
...c’est pourquoi il nous faut une autre réforme !
La réforme proposée du gouvernement et de la direction, n’apporte aucune réponse sérieuse aux demandes des usagers, des cheminot-es et de leurs organisations syndicales. Elle ne règle en rien les questions du fonctionnement et de la dette. Au contraire elle complexifie l’organisation interne, menace le statut et la règlementation en place à la SNCF. Elle sera mise en débat à l’assemblée début 2014 !
Mobilisons nous contre leur réforme et créons le rapport de force pour imposer, dans les négociations, les bases de cette autre réforme que nous voulons.
Un seul contrat de plan ou convention avec l’Etat. Les objectifs et les moyens ne peuvent pas être appréciés séparément pour la Gestion de l’Infrastructure d’une part, pour l’Exploitation ferroviaire d’autre part ; cela constituerait un ferment de désintégration.
Le Conseil d’Administration de l’entreprise publique unifiée doit être unique et coordonner les activités de l’ensemble de l’entreprise. La création de Conseils d’Administration séparés va à l’encontre de la réunification.
La gestion du personnel doit également être unifiée. L’exemple de la «filière 27» est emblématique ; il faut mettre un terme à son éclatement. Pour tous les métiers de cheminots, l’embauche au Statut doit redevenir la règle. L’organisation territoriale de l’entreprise unifiée doit confirmer son caractère intégrée. Nous refusons des découpages différents entre les structures relevant de l’exploitation ferroviaire d’une part, de la gestion de l’infrastructure d’autre part. L’existence de Directions Régionales intégrant l’ensemble des activités de l’entreprise unifiée est nécessaire.
- Nous refusons la suppression de l’EPIC SNCF et la création de 3 entreprises distinctes ;
- Nous refusons la suppression du RH0077 et la mise en place d’une convention collective nationale au rabais ;
- Nous demandons l’arrêt des politiques de casse et de privatisation de l’entreprise et la reprise de la dette du système ferroviaire par l’état ;
- Nous demandons la réunification de la SNCF et RFF a u sein d’une seule entreprise publique !
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